Robert Wilson
L’Opéra de quat’sous
Robert Wilson / Bertold Brecht / Kurt Weill
15 – 18 septembresept.
Die Dreigroschenoper / L’Opéra de quat’ sous
de Bertolt Brecht
Musique, Kurt Weill
Mise en scène, scénographie, lumière, Robert Wilson
Chefs d’orchestre, Hans-Jörn Brandenburg, Stefan Rager
Costumes, Jacques Reynaud
Dramaturgie, Jutta Ferbers, Anika Bárdos
Lumière, Andreas Fuchs
Maquillage, Ulrike Heinemann
Avec Jürgen Holtz, Traute Hoess, Christina Drechsler, Stefan Kurt, Axel Werner, Gitte Reppin, Angela Winkler, Georgios Tsivanoglou, Mathias Znidarec, Martin Schneider, Boris Jacoby, Christopher Nell, Dejan Bu?in, Jörg Thieme, Uli Pleßmann, Heinrich Buttchereit,Janina Rudenska, Ruth Glöss, Anke Engelsmann, Gabriele Völsch, Gerd Kunath, Walter Schmidinger
Musiciens, Ulrich Bartel, Hans-Jörn Brandenburg, Tatjana Bulava, Martin Klingeberg, Stefan Rager, Jonas Schoen, Benjamin Weidekamp, Otwin Zipp
Production Berliner Ensemble, Coréalisation Théâtre de la Ville- Paris ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent
Avec concours de Jean-Claude Meyer et de la RATP
En partenariat avec France Inter
Tournée :
Festspielhaus / Baden-Baden, du 1er au 4 octobre
Elliniki Theamaton / Athènes, du 14 au 17 janvier 2010
Le Festival d’Automne retrouve Robert Wilson, fidèle participant des premières heures. Aujourd’hui, il met en scène Bertolt Brecht, Kurt Weill, et le Berliner Ensemble : dans L’Opéra de quat’sous, guerre des gangs en toute complicité avec le chef de la police, manipulation des clochards, amours intéressées, trahisons… Une histoire encore et toujours dans l’air du temps.
A priori, la sophistication féérique du style wilsonien et le cynisme rageur de cet opéra voyou ne sont pas faits pour se rencontrer. Mais il s’agit là d’une œuvre devenue emblématique. Le modèle d’un théâtre musical où les chansons interviennent en rupture, comme adressées directement par les personnages aux spectateurs. Elle a fait le tour du monde, s’est adaptée à tous les langages, paroles et musiques. Une musique qui dépasse les temps et les frontières, inoubliables rengaines des errances et des rêves. Un théâtre de la « ruse brechtienne », qui refuse le premier degré, s’attache à des êtres humains fragiles, tout occupés à survivre, partagés entre leurs convictions et les nécessités du moment.
L’Opéra de quat’sous est créé à Berlin en 1928, époque socialement déchirée, d’une grande richesse artistique. Robert Wilson en retrouve les racines, réinterprète les masques et les ombres de l’expressionnisme, sa magie noire.
Et puis il y a le Berliner Ensemble, fondé en 1949 par Bertolt Brecht et Helene Weigel. Au fil des ans, du mur, de la réunification, des générations, il a gardé dans son répertoire cette œuvre mythique. Indispensable.
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