La Ribot
llámame mariachi
La Ribot
llámame mariachi
Conception et direction, La Ribot
Interprétation et caméras, Marie-Caroline Hominal, La Ribotet Delphine Rosay
Musique, atom™
Supervision musicale et son, Clive Jenkins
Création lumière vidéo et scène, Daniel Demont
Construction décors-vidéos, Victor Roy
Technicien lumière, son et vidéos, Stéphanie Rochat, David Scrufari
Montage de la vidéo, Sylvie Rodriguez
Photographies-vidéo, Miguel de Guzmán
Administration et production, Grégory Ysewyn
Assistante de La Ribot, Anouk Fürst
Production : La Ribot – Genève
Coproduction : Festival d'Automne à Paris, Les Spectacles vivants-Centre Pompidou (Paris), La Comédie de Genève - Centre dramatique (Genève), La Bâtie - Festival de Genève, Culturgest (Lisbonne), Réseau Open Latitudes*
Avec le soutien de la Ville de Genève, de la République et Canton de Genève, de Pro Helvetia - Fondation suisse pour la culture
Ainsi que de la Fondation Leenards et de la Fondation Ernst Göhner (Suisse)
Avec le concours du Fresnoy, Studio national des arts contemporains (France)
* Les Halles de Schaerbeek - Latitudes Contemporaines - Le Manège.mons/Maison Folie - Body Mind
Tournée :
La Comédie de Genève / Suisse, du 29 au 31 août
Les Halles de Schaerbeek / Bruxelles, 24 septembre
L’Arsenic / Lausanne, du 20 au 23 janvier 2010
Depuis Pa amb tomáquet – pièce qui fermait le cycle des Pièces distinguées, mené pendant près de 10 ans – La Ribot développe autour de la vidéo un système visuel et performatif malmenant la représentation du mouvement. D'installation-vidéo en performance live, elle ne cesse de complexifier, de déformer et de mettre en abîme ce dispositif réflexif. Pour cette artiste à la frontière des genres, la caméra est un objet vivant, qui danse avec le corps, permettant de démultiplier les points de vue portés sur lui : une approche trouble et sensuelle de ses surfaces, de ses reliefs et de ses replis.
Avec llámame mariachi, la création de la chorégraphie, du film, du décor et de la performance sont autant d'étapes indissociables, emboîtées jusqu'au vertige : commençant par se filmer elles-mêmes à l’aide d'une caméra handycam, les trois interprètes inventent des parcours croisés qui révèlent une multitude de perspectives – sur la peau, l'espace, le corps de l'autre et les éléments mouvants du décor. Dans la vidéo qui en résultent, l'échelle de la perception change sans cesse, le sens se construit devant nos yeux. Tout se cadre et se décadre – jusqu'au cadre final du spectacle, vidé de tout décor. Entre les écrans et l'étendue, le vide et le plein, se glisse cette question, au centre du travail de La Ribot :
« Comment cadrer la vie ? Comment faire avec les cadres imposés par la société, l'autre, la machine ? Et les confronter avec l'archaïque, le rudimentaire – ce qui pue, qui pourrit ? ».
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