Rachid Ouramdane

Des témoins ordinaires

Rachid Ouramdane

Archive 2009
T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
8 – 18 octobreoct.
1/2

Des témoins ordinaires
Conception, Rachid Ouramdane
Interprétation, Lora Juodkaite, Mille Lundt, Wagner Schwartz, Georgina Vila Bruch, Yeojin Yun
Musique, Jean-Baptiste Julien
Lumière, Yves Godin
Vidéo, Jenny Teng et Nathalie Gasdoué
Costumes, La Bourette
Décors, Sylvain Giraudeau 
Production L’A.
Coproduction Bonlieu, Scène nationale d’Annecy ; Théâtre de Gennevilliers ; Festival d’Avignon ; Festival d’Automne à Paris ; Festival d’Athènes ; Centre chorégraphique national de Grenoble, dans le cadre de l’accueil-studio ; Centre chorégraphique national du Havre, dans le cadre de l’accueil-studio ; Centre chorégraphique national de Créteil, dans le cadre de l’accueil-studio
L’A. est subventionnée par la DRAC Ile-de-France, Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide à la compagnie et par Cultures France pour ses projets à l’étranger.
Rachid Ouramdane est également artiste associé à Bonlieu, Scène Nationale d’Annecy
Rachid Ouramdane et L’A. sont en résidence au Théâtre de Gennevilliers
Création :
Festival d’Avignon, 19 au 28 juillet
Tournée :
Théâtre Universitaire de Nantes, 9 et 10 novembre
Le Fanal / Saint-Nazaire, 13 novembre
MC2 / Grenoble,  9 au 11 décembre

Depuis 2007, Rachid Ouramdane mène au sein de la compagnie L'A. une réflexion à la frontière du documentaire et de la fiction, qui s'efforce de redéfinir l'engagement du théâtre dans la société. Artiste associé au Théâtre de Gennevilliers, sa recherche sur les états de l'identité contemporaine s'ancre dans  un réel multiple, ouvert à la rencontre.
Après Loin..., solo aux échos autobiographiques, Des témoins ordinaires poursuit sa tentative de lire les cicatrices de l'Histoire à travers celles de l'individu. Le « témoin ordinaire », pour la justice, est celui qui donne une version objective des faits. En réalisant des entretiens dans des pays touchés par la guerre, la dictature, Rachid Ouramdane s'est trouvé confronté à des témoignages relatant la torture – expérience qui rend caduque la notion d'objectivité. C'est en extrayant de ces récits des fragments de vie, en retenant l'après, la reconstruction, qu'il a choisi d'aborder cette expérience-limite ; afin que chacun puisse à son tour devenir témoin, et dépositaire de cette parole.
Dans un espace vide, le trouble des corps, leur déséquilibre, leurs imperceptibles transformations se font l'écho de la difficulté à voir, à entendre ce qui s'énonce. Refusant le voyeurisme, la compassion, ce spectacle cherche à mener le regard vers une prise de conscience, pour que chaque histoire singulière converge vers un écho collectif.

Dans le même lieu