Lia Rodrigues
Pororoca
Lia Rodrigues
25 – 28 novembrenov.
Pororoca
En langage indigène Tupi, “Pororoca” signifie “Le bruit qui détruit”. Il s’agit d’un mascaret, vague spectaculaire liée à la marée et remontant le fleuve Amazone à contre-courant.
Création
Chorégraphie, Lia Rodrigues
Créé et dansé en étroite collaboration avec Amália Lima, Allyson Amaral, Ana Paula Kamozaki, Leonardo Nunes, Clarissa Rego, Carolina Campos, Thais Galliac , Volmir Cordeiro, Priscilla Maia, Calixto Neto, Lidia Laranjeira
Dramaturgie, Silvia Soter
Dialogues, Dani Lima, João Saldanha
Lumière, Nicolas Boudier
Avec la participation à la création de Jamil Cardoso, Gabriele Nascimento, Jeane de Lima, Luana Bezerra, Gustavo Barros
Cette création s’inscrit dans le cadre d’un compagnonnage avec le Théâtre Jean-Vilar, soutenu par le Conseil Régional d’Île-de-France au titre de la permanence artistique et labellisé “França.Br 2009”, l’Année de la France au Brésil
Coproduction Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine ; Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris ; Centre National de danse contemporaine d’Angers ; Kunstenfestivaldesarts/Bruxelles
Avec le partenariat de REDES de Desenvolvimento da Maré et le soutien de Espaço SESC –Rio de Janeiro-Brésil ainsi que de la Fondation Prince Claus pour la Culture et le Développement
La Lia Rodrigues Companhia de Danças est soutenue par Petrobrás, dans le cadre du programme Petrobrás Cultural-aide au projet de fonctionnement du Ministère de la Culture du Brésil
Avec le soutien de l’Ambassade du Brésil, de TAM Airlines et de l’Onda
Pour la chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues, l'acte artistique demande une attention à chacune des étapes qui rendent possible la création d'une œuvre : la formation, la sensibilisation, la réflexion critique – autant de moments inscrits au cœur de l'expérience que mène sa compagnie depuis plusieurs années dans la favela de Nova Holanda, à Rio de Janeiro. En partenariat avec l'association REDES, ce projet aboutira à la fondation d'un espace de production et de partage des savoirs, qui accueillera les répétitions de sa nouvelle pièce.
Parallèlement à des spectacles comme Hymnen, conçu pour le Ballet de Lorraine, elle a lancé en 2008 le Chantier poétique, qui montrait la charpente d'un spectacle en construction, réfléchissant les stratégies collectives, les doutes, l'énergie nécessaires à l'élaboration d'un territoire créatif. Pour cette nouvelle pièce, onze danseurs vont chercher à élargir et consolider les fondations de ce laboratoire : en sonder la structure, pour composer de nouveaux liens entre les matériaux. Partis de questions, de lectures communes, d'improvisations autour de la notion de groupe, des répercussions de l'acte individuel au sein du collectif, les danseurs explorent les variations inspirées par la confrontation du singulier et du pluriel. Ces situations de rencontre, de fuite, de solitude ou de folie, ces moments de suspension, d'utopie, délivrent une vision tournée résolument vers l'avenir. Car comme l'explique Lia Rodrigues : « faire de l'art aujourd'hui, c'est être continuellement en chantier ».
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