Jacques Lenot

Il y a

Jacques Lenot

Archive 2009
Musique

Musique / Installation sonore

Jacques Lenot
Instants d’Il y a
Installation sonore d’après Il y a
21 au 29 septembre
Chaque jour 11h30, 14h30, 15h30, 16h30, 17h30
Entrée libre

Jacques Lenot
 Il y aconcert en quatre séquences
Création
29 septembre 21h
7€ et 10€ / Abonnement 7€ – Durée : 1h

Réalisation informatique musicale Ircam, Gregory Beller
Commande de l’Ircam-Centre Pompidou et du Festival d’Automne à Paris


Coproduction Ircam-Centre Pompidou et Festival d’Automne à Paris
Avec le concours de la Sacem

« L’idée précise et persistante d’un poudroiement sonore s’est forgée progressivement après l’étrange sensation vécue lors de la découverte du Jüdischer Friedhof (cimetière juif) berlinois de Prenzlauerberg, enchâssé entre la Schönhauser Allee et la Kollwitzplatz ».  A partir d'une sensation réelle et vécue et de cette idée sonore, Jacques Lenot dispose ses chutes de sons, cascades de cloches, ou mécanique horlogère dans l'église Saint-Eustache car il fallait, selon ses mots, que « ce poudroiement puisse tomber, et de très haut. » 
À la recherche d'un univers riche d'images poétiques, Jacques Lenot dévoile quelques-unes de ses sources d’inspiration : bruissements de balanciers des pendules, cliquetis de son enfance dans une famille d’horlogers, et plus tard, la dernière Elégie de Duino de Rainer Maria Rilke, l’invocation des Lamentations de Jérémie, la vision du Char de Yahvé d’Ezechiel ; enfin, l’extrait d’un dialogue entre Emmanuel Lévinas et Philippe Nemo. D’un rêve de bonheur (Rilke), du bruit de la gloire de Yahvé (Ezéchiel) en passant par une réflexion sur le « il y a » (Lévinas), Jacques Lenot réalise son premier travail avec l’informatique musicale à l’IRCAM ; il étend ainsi son champ créateur en quête d'une perpétuelle indépendance. L’imaginaire de cette œuvre conçue comme une mécanique horlogère d’où tombe une « poudre-cloche », trouve dans l’Eglise Saint-Eustache une cristallisation  musicale, poétique et spirituelle.