Heiner Goebbels
I Went To The House But Did Not Enter
Heiner Goebbels
23 – 27 septembresept.
Spectacle musical
I Went to the House But Did Not Enter
Concert scénique en trois tableaux
Concept, musique et mise en scène, Heiner Goebbels
Textes, T. S. Eliot, Maurice Blanchot, Samuel Beckett, Franz Kafka
Scénographie et lumière, Klaus Grünberg
Costumes, Florence von Gerkan
Création espace sonore, Willi Bopp
Hilliard Ensemble
Production Théâtre Vidy-Lausanne
Coproduction Edinburgh International Festival 2008 ; Schauspielfrankfurt ; Teatro Comunale Bolzano ; Grand Théâtre de Luxembourg ; Musica / Strasbourg
Coréalisation Carolina Performing Arts at The Universuty of North Carolina at Chapel Hill ; Hopkins Center, Dartmouth College, Hanover (USA)
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien pour la tournée de Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture
En partenariat avec France Inter
Concert scénique en trois tableaux, I Went to the House But Did Not Enter de Heiner Goebbels s’articule autour de quatre textes d’auteurs du XXe siècle : T. S. Eliot, Maurice Blanchot, Franz Kafka et Samuel Beckett. Quatre textes qui interrogent le récit, le langage et la « personne » dans sa fragmentation multiple. Des textes qui bouleversent les présupposés du récit en se défiant de toute narration univoque au regard du moi. Quatre textes que Heiner Goebbels met en espace et en musique avec une grande sobriété, permettant au langage de s’épanouir. Créée au festival d’Edimbourg 2008, l’œuvre se veut un reflet scénique et musicale de la célèbre phrase qui conclut La Folie du jour de Maurice Blanchot : « Un récit ? Non, pas de récit, plus jamais. »
Née de la rencontre avec les quatre chanteurs du Hilliard Ensemble, l’œuvre est taillée sur mesure pour eux, autant pour leurs personnes (et leur « allure de croque-morts », comme ils se décrivent eux-mêmes avec humour) que pour l’esthétique singulière de leurs voix – des voix lumineuses et pures, d’une justesse et d’une finesse sans pareilles, qui confèrent à l’ensemble une identité sonore reconnaissable entre toutes. Incarnant (et désincarnant) quatre silhouettes anonymes qui évoluent sans but dans un décor de banlieue, les hommes du Hilliard Ensemble portent la pièce de bout en bout, avec une conviction mêlée de distance et de réserve. Bien connu pour ses interprétations exceptionnelles de musique ancienne, le Hilliard Ensemble n’en est pas à son coup d’essai en termes de création, mais fait ici ses premiers pas sur la scène du théâtre musical.
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