Guy Cassiers
Sous le Volcan
Guy Cassiers / Malcolm Lowry
Sous le Volcan
Mise en scène, Guy Cassiers
Texte, Josse De Pauw d’après Malcolm Lowry
Dramaturgie, Erwin Jans
Avec Katelijne Damen, Josse de Pauw, Bert Luppes, Marc Van Eeghem
Concept esthétique et scénographie, Enrico Bagnoli, Diederik de Cock, Arjen Klerkx
Traduction des surtitres, Monique Nagielkopf
Surtitres, Erik Borgman
Production Toneelhuis
Coproduction Théâtre de la Ville-Paris ; MC2 Grenoble ; Maison de la Culture d’Amiens ; Théâtre du Nord/Lille ; Le Volcan/Le Havre ; La Comédie de Reims ; Festival d’Automne à Paris
Attention ! Une erreur de distribution s'est glissée dans le programme de salle,
veuillez lire :
Marc Van Eeghem: Hugh Firmin, journaliste et demi-frère de Geoffrey
Bert Luppes: Jacques Laruelle, cinéaste et ami d’enfance de Geoffrey
Pour Guy Cassiers, le théâtre est un art multiple. Les effets sonores, la musique, l’image vidéo, la lumière et, bien sûr, le jeu des acteurs participent à un ensemble dont l’impact sur le spectateur opère à plusieurs niveaux. Pour ce metteur en scène flamand, directeur du Toneelhuis à Anvers, dramaturgie et sens plastique vont de pair. Ce sont des ressources qu’il conjugue pour créer de grandes fresques bâties autour du jeu des acteurs. Ainsi pour porter à la scène le roman culte de Malcolm Lowry Au-dessous du volcan, Guy Cassiers a fait appel au comédien Josse De Pauw dans le rôle du Consul, Geoffrey Firmin. De son roman, Malcolm Lowry disait que c’était « une Divine Comédie ivre ». Cette descente aux enfers imbibée de mescal se déroule le jour des morts de l’année 1938 au Mexique. L’abîme d’incommunicabilité qui s’est creusé entre Geoffrey Firmin et son épouse Yvonne prend la forme d’une quête initiatique et autodestructrice. Comme des satellites qui se tournent autour à la fois s’attirant et se repoussant, leur trajectoire dévie peu à peu tandis que le Consul s’enfonce dans une divagation hallucinée. Enfoncé en lui-même, ressassant le passé, les rêves déçus et les projets impossibles, il ne s’entretient plus qu’avec ses fantômes.
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