Xavier Le Roy / Helmut Lachenmann
More Mouvements für Lachenmann
Xavier Le Roy
18 décembredéc.
Musique / Danse
Xavier Le Roy
More Mouvements für Lachenmann
Pour huit musiciens
Musique, Helmut Lachenmann
Pression, pour violoncelle
Salut für Caudwell,pour duo de guitaristes
Gran Torso,premier quatuor à cordes
Chorégraphie, Xavier Le Roy
Dramaturgie, Bojana Cvejic et Berno Odo Polzer
Deux duos de guitaristes, Gunter Schneider et Barbara Romen
Tom Pauwels et Günther Lebbing
Quatuor à cordes, Annette Bik, Sophie Schafleitner, violon
Dimitrios Polisoidis, alto
Andreas Lindenbaum, violoncelle
Production le Kwatt, In Situ Productions
Coproduction Festival Montpellier Danse 2008 ; Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon ; Le Cent Quatre ; Tanzquartier Wien
et Wien Modern ; Festival d’Automne à Paris
Salut für Caudwell a été coproduit en 2005 par Wiener Taschenoper
Avec l’aimable soutien de Klangforum Wien
Manifestation présentée dans le cadre de la Saison culturelle européenne en France (1er juillet – 31 décembre 2008)
Après sa saisissante lecture chorégraphique de la partition du Sacre du printemps, le chorégraphe Xavier Le Roy revient à la musique d’Helmut Lachenmann. En 2005, Mouvement für Lachenmann inaugurait son travail sur les potentiels chorégraphiques des gestes propres aux musiciens : pour Xavier Le Roy, il s’agit autant de sonder la dimension harmonieuse du mouvement dansé que de mettre en lumière la dimension théâtrale de l’interprétation musicale, de bouleverser les sens en perçant à jour la dialectique complexe qui unit les perceptions visuelle et auditive.
More Mouvements für Lachenmann, une chorégraphie pour huit musiciens, reprend la partition de Salut für Caudwell en lui adjoignant deux autres pièces du compositeur : Gran Torso (1971-88) et Pression (1969-70).
Ce faisant, Xavier Le Roy étend son entreprise de déconstruction non seulement au concert, mais au corps de la partition elle-même. En fragmentant la « musique concrète instrumentale » de Lachenmann, il pousse plus avant son questionnement sur cette « subjectivation » chère au philosophe Jacques Rancière – sur la dimension à la fois subjective et suggestive, imaginaire et éphémère de l’expérience esthétique.
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