Marie Cool / Fabio Balducci
Sans titre (2005-2008)
Marie Cool et Fabio Balducci
Archive 2008
La Maison rouge
13 septembresept. – 5 octobreoct.
13 septembresept. – 5 octobreoct.
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Sans titre (2004-2008)
de Marie Cool et Fabio Balducci
Collaboration, Laurent Goumarre
Avec le soutien de la Dena Foundation
Remerciements à la Site Gallery Sheffield
et à l’association des Amis de la maison rouge
de Marie Cool et Fabio Balducci
Collaboration, Laurent Goumarre
Avec le soutien de la Dena Foundation
Remerciements à la Site Gallery Sheffield
et à l’association des Amis de la maison rouge
Pendant trois semaines, aux horaires d’ouverture habituels de la fondation, durant neuf ou onze heures d’affilée, les deux artistes franco-italiens Marie Cool et Fabio Balducci investissent une partie des salles d’exposition de la Maison rouge et y déploient leur travail, sous forme de gestes et d’exercices maintes fois répétés par Marie Cool ou de vidéos présentant d’autres actions qui ne sont pas exécutées in vivo.
Loin de toute performance physique, les « exercices » de Marie Cool expérimentent la simplicité extrême, la durée, l’étirement du temps.
« Le travail de Marie Cool et Fabio Balducci ne participe pas de l’univers des signes, des codes ou du concept, mais de l’impressionnante élémentarité de la matière. Par conséquent, leurs actions ne s’énoncent pas dans le registre de l’image ou de la représentation, mais sur le mode de l’expression (…). Leurs gestes se faufilent à dessein dans les interstices engendrés par la séparation historique entre cognition intellectuelle et affective. Ils ne sont ni descriptifs, ni démonstratifs : ils ont partie liée, tout bonnement, (…) avec le « rien qui est » (Giorgio Colli).
La dynamique temporelle des œuvres de Cool et Balducci s’apparente à la « durée » selon Henri Bergson, pour qui le temps chronologique (en l’occurrence, le temps chronologique de la performance) est supplanté, ou dévoilé, par le temps du changement dans toute son épaisseur et par la transformation de la matière. »
Extraits du texte d’Amanda Crawley Jackson publié à l’occasion de l’exposition à La
Site Gallery (Sheffield, Grande Bretagne), du 3 mai au 14 juin 2008, traduction Jeanne Bouniort.
Loin de toute performance physique, les « exercices » de Marie Cool expérimentent la simplicité extrême, la durée, l’étirement du temps.
« Le travail de Marie Cool et Fabio Balducci ne participe pas de l’univers des signes, des codes ou du concept, mais de l’impressionnante élémentarité de la matière. Par conséquent, leurs actions ne s’énoncent pas dans le registre de l’image ou de la représentation, mais sur le mode de l’expression (…). Leurs gestes se faufilent à dessein dans les interstices engendrés par la séparation historique entre cognition intellectuelle et affective. Ils ne sont ni descriptifs, ni démonstratifs : ils ont partie liée, tout bonnement, (…) avec le « rien qui est » (Giorgio Colli).
La dynamique temporelle des œuvres de Cool et Balducci s’apparente à la « durée » selon Henri Bergson, pour qui le temps chronologique (en l’occurrence, le temps chronologique de la performance) est supplanté, ou dévoilé, par le temps du changement dans toute son épaisseur et par la transformation de la matière. »
Extraits du texte d’Amanda Crawley Jackson publié à l’occasion de l’exposition à La
Site Gallery (Sheffield, Grande Bretagne), du 3 mai au 14 juin 2008, traduction Jeanne Bouniort.