Latifa Laâbissi
Histoire par celui qui la raconte
Latifa Laâbissi
Histoire par celui qui la raconte
Conception et réalisation, Latifa Laâbissi
Interprétation, Jessica Batut, Siméon Fouassier, Latifa Laâbissi, Robert Steijn
Conception scénographique, Nadia Lauro
Lumière, Yannick Fouassier
Son, Olivier Renouf
Travail vocal, Dalila Khatir
Remerciements, Isabelle Launay
Production 391.
Coproduction Les Spectacles vivants-Centre Pompidou ; Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc Roussillon - Programme ReRc le LIFE — Lieu international des Formes Emergentes/Saint-Nazaire ; Festival d’Automne à Paris
Cette création bénéficie d’un accueil studio au Centre national de danse contemporaine - Angers et d’une résidence au CCN de Franche-Comté à Belfort
Avec le soutien de La Ménagerie de Verre dans le cadre des Studiolabs et de l’Association Beaumarchais – SACD.
En compagnie de l’Adami
391 est subventionnée par le Ministère de la culture – DRAC Bretagne au titre des compagnies conventionnées, le Conseil Régional de Bretagne et la Ville de Rennes
Latifa Laâbissi débute la danse contemporaine en France avant de poursuivre sa formation au studio Cunningham à New York.
Depuis 1990, elle travaille comme danseuse et chorégraphe. Elle collabore comme interprète pour Jean-Claude Gallotta, Thierry Baë, Georges Appaix, Loïc Touzé, Jennifer Lacez et Nadia Lauro, Boris Charmatz. Installée à Rennes, seule ou en collaboration, Latifa Laâbissi privilégie les projets certifiés non-conformes, vecteurs d’enjeux esthétiques et politiques particulièrement sensibles. D’une audace et d’une liberté de ton réjouissantes, son solo Self-portrait camouflage (2006) est l’un des spectacles les plus originaux – au sens le plus fort du mot – de ces dernières années.
La nouvelle création de Latifa Laâbissi, Histoire par celui qui la raconte, prend la forme d’une pièce chorale, dont le récit historico-fantasmatique, semé de chausse-trappes et de fausses pistes, génère un univers d’une étrangeté tantôt inquiétante, tantôt hilarante.
L’action est improbable, l’espace instable – et le tout absolument délectable.
À voir aussi
Latifa Laâbissi, Manon de Boer Ghost Party (1)
Quelles voix nourrissent les pratiques artistiques ? En parallèle de l’exposition « Chantal Akerman. Travelling » présentée au Jeu de Paume, l’artiste Manon de Boer et la chorégraphe Latifa Laâbissi imaginent un espace dans lequel la voix et le geste cherchent à comprendre le sens des généalogies artistiques.
Latifa Laâbissi, Antonia Baehr Cavaliers impurs Dans une installation visuelle de Nadia Lauro
Après Consul et Meshie, Latifa Laâbissi et Antonia Baehr ont conçu un duo comme une série de séquences hétéroclites, tissées ensemble par le fil de l’impur, de l’hybridation et du collage. Mélangeant leurs vocabulaires respectifs – le rapport à l’expressivité du visage, au travestissement des genres, des registres, Laâbissi et Baehr entrelacent leurs univers au fil de numéros qui dynamitent les codes chorégraphiques et brouillent les pistes.
Dans le même lieu
Mathilde Monnier Territoires
Investissant les galeries du Centre Pompidou le temps d’un week-end, Mathilde Monnier propose avec Territoires un travail sur la mémoire et la circulation, comme « une collection de 30 ans de gestes issus de ses créations ». Une façon de faire jouer la mémoire au présent, dès maintenant, ou par anticipation.
Apichatpong Weerasethakul Rétrospective intégrale des films et vidéos
Apichatpong Weerasethakul présente la rétrospective intégrale de ses films au Centre Pompidou : ses huit longs métrages, la trentaine de films courts (et rares) qu’il a réalisés, des œuvres collectives ainsi que deux longs métrages dont il est le producteur.
Apichatpong Weerasethakul Particules de nuit
Le cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul est l’invité du Festival d’Automne et du Centre Pompidou. Il expose une dizaine d’installations vidéos qui transforme l’ancien solarium en un espace nocturne habité par les réminiscences biographiques et architecturales.
Apichatpong Weerasethakul A Conversation with the Sun (VR), extended edition
Seconde incursion du cinéaste thaïlandais dans le domaine de la performance, A Conversation with the Sun (VR), extended edition, présentée à Paris dans une nouvelle version enrichie d’une troisième partie, fabrique à l’aide de la réalité virtuelle les conditions d’un rêve collectif.
Ligia Lewis Still Not Still
La chorégraphe Ligia Lewis poursuit avec Still Not Still sa réflexion sur les silences et les zones d’ombres de l’Histoire. Dans cette pièce, les interprètes rejouent en boucle une partition dont la dimension burlesque ne fait que souligner le tragique.
Forced Entertainment Signal to Noise
La compagnie menée par Tim Etchells fête ses quarante ans d’existence et n’en finit pas de se renouveler. Plongés dans une réalité virtuelle qui vacille, six comédiennes et comédiens se voient dépossédés de leurs voix, et de leur être. C’est à ne plus rien y comprendre… Bienvenue dans ce nouveau monde.
Sébastien Kheroufi Par les villages
C’est au balbutiement de son parcours artistique que Sébastien Kheroufi découvre Par les villages, de Peter Handke qui évoque le retour d’un écrivain dans son village natal. Dans ce contexte crépusculaire où un univers décline au profit d’un autre, s’élèvent les voix des « offensés et humiliés » qui autrefois se taisaient.