Karlheinz Stockhausen / Carlus Padrissa
Donnerstags-Gruss / Michaels Reise um die Erde
Karlheinz Stockhausen / Carlus Padrissa / La Fura Dels Baus
13 – 14 décembredéc.
Karlheinz Stockhausen
Donnerstags -Gruss (Michaels-Gruss) (1978)
Michaels Reise um die Erde (Le Voyage de Michel autour de la terre)
deuxième acte de Donnerstag aus Licht (Jeudi de Lumière) (1977-1978)
Concept artistique, Carlos Padrissa (La Fura dels Baus)
Roland Olbeter
Franc Aleu (Urano)
Conception et mise en scène, Carlus Padrissa (La Fura dels Baus)
Décors, Roland Olbeter
Video, Franc Aleu (Urano)
Assistance mise en scène et chorégraphie, Valentina Carrasco
Régie son, Paul Jeukendrup
Lumière, Frank Sobotta
Costumes, Chu Uroz
Dramaturgie, Thomas Ulrich
Marco Blaauw, trompette
Nicola Jürgensen, cor de basset
Michel Marang, Fie Schouten, clarinette et cor de basset
musikFabrik
Peter Rundel, direction musicale
Production Wiener Taschenoper en collaboration avec Wiener Festwochen
En coproduction avec KölnMusik, MusikFabrik et Hellerau
Coréalisation MC93 Bobigny ; Festival d’Automne à Paris
Dans le cadre de la saison France-Nordrhein-Westfalen 2008/2009
Avec le soutien du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie
Manifestation présentée dans le cadre de la Saison culturelle européenne en France (1er juillet – 31 décembre 2008)
Michaels Reise um die Erde (Le Voyage de Michel autour de la Terre ) est l’acte central de Donnerstag, extrait de l’opéra Licht, monumental cycle sur les sept jours de la semaine dont la réalisation occupa Karlheinz Stockhausen pendant vingt-cinq ans : créé en 1981, mis en scène par Luca Ronconi à la Scala de Milan, ce Jeudi de lumière, centré sur le personnage de Michel, est la première « journée » achevée par le compositeur.
Dans cet acte constitué d’une seule scène, le protagoniste, caractérisé par un certain nombre de motifs (ou « formules ») mélodiques, n’est pas incarné par un chanteur, mais par un instrument : la trompette. En sept stations autour du globe, Michel va dialoguer avec des musiciens pingouins, clowns ou hirondelles, jusqu’à la rencontre avec Ève, représentée par le cor de basset.
Cet acte est l’un des seuls de Licht où l’électronique est absente, la richesse des textures reposant sur la virtuosité des instrumentistes de l’orchestre.
Comme les six autres « journées » de ce cycle-somme empreint de mysticisme – Licht s’inspire aussi bien de la culture japonaise que de la Cosmogonie d’Urantia, ouvrage mystique publié aux États-Unis en 1955 –, Michaels Reise um die Erde dégage une singulière force de fascination.
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