Hiroaki Umeda

Adapting for Distortion / Haptic

Hiroaki Umeda

Archive 2008
Maison des Arts de Créteil
9 – 13 décembredéc.
1/2
Adapting for Distortion
Création
Solo
Conception et interprétation, Hiroaki Umeda
Production le Studio - Le Manège ; Scène nationale de Maubeuge
Romaeuropa ; S20

Haptic
Création
Solo
Conception et interprétation, Hiroaki Umeda

 

Coproduction Théâtre de Nîmes ; Festival d’Automne à Paris ; S20
Avec le soutien de Nomura, de la Fondation Franco-Japonaise Sasakawa et de la Fondation pour l’étude de la langue et de la civilisation japonaises agissant sous l’égide de la Fondation de France
Dans le cadre du 150e anniversaire des relations franco-japonaises
Artiste visuel plus que chorégraphe, performer plus que danseur, Hiroaki Umeda, né en 1977 au Japon, développe une approche artistique qui relève autant des arts visuels que des arts de la scène. Ses pièces chorégraphiques, principalement des solos, peuvent être perçues comme de véritables installations, à la fois visuelles et sonores, dans lesquelles l’artiste déploie une gestuelle très personnelle.
Si ses propositions esthétiques placent la danse au cœur de la matière électronique et des mutations technologiques numériques, Hiroaki Umeda entend y révéler les traces persistantes d’une humanité.

Adapting For Distortion
s’inspire de l’art cinétique et s’appuie sur ses développements informatiques les plus récents.
Distorsion du temps, altération du mouvement et de l’immobilité sont au cœur de cette pièce, usant des effets d’optique visuels pour « élargir le champ de représentation de la danse et interroger le rôle de la perception visuelle ».

Haptic
, le deuxième solo présenté, délaisse l’informatique et la vidéo projection pour privilégier la lumière et plus particulièrement la couleur. Au plus loin des associations qui lient communément le prisme chromatique et les stimuli physiologiques – rouge/colère, bleu/apaisement... – , Umeda se concentre sur « l’aspect physique de la perception de la couleur, non pour la montrer en elle-même, mais pour donner corps aux relations qu’elle entretient avec la danse ».