Deborah Hay

If I Sing To You

Deborah Hay

Archive 2008
Centre Pompidou
12 – 15 novembrenov.
1/2
If I Sing To You
Création

Chorégraphie et direction, Deborah Hay
Avec Michelle Boulé, Jeanine Durning, Catherine Legrand, Juliette Mapp
Vera Nevanlinna, Amelia Reeber

Assistant à la chorégraphie, Laurent Pichaud
Costumes consultant, Laurend Pichaud
Maquillage, Moritz G.  

Production et diffusion, Tricia Pierson
Une commande de The Forsythe Company


Coproduction Deborah Hay Dance Company / Zodiak Center for New Dance, Helsinki / Howard Gilman Foundation, New York, / Maggie Allesee Center for Choreography at Florida State University.
Avec le soutien de la Baryshnikov Dance Foundation.
Coréalisation Les Spectacles vivants-Centre Pompidou ; Festival d’Automne à Paris
En compagnie de l’Adami
Il n’est guère aisé de définir ce que serait la danse « en soi » : quel serait le cœur irréductible du mouvement, par-delà tous les croisements esthétiques que le XXe siècle a opérés ? Le travail de Deborah Hay est fondé sur une mutinerie doublée d’une soif de découverte.
Après qu’elle  s’est formée au sein du studio de Merce Cunningham, cette chorégraphe américaine (invitée par le Festival d’Automne en 2005 et 2006, avec The Match et O,O) ancre son parcours dans l’aventure new- yorkaise du Judson Dance Theater.
Elle appartient à cette génération qui, avec Yvonne Rainer, Steve Paxton, Simone Forti, Trisha Brown et d’autres, entreprend au milieu des années 60 de désacraliser la danse, et lui ouvre des voies buissonnières hors des artifices de la représentation et des séductions de la virtuosité. Créé en avril 2008 à Dresde, dans l’enceinte mythique de Hellerau, et « commissionné » par William Forsythe, If I Sing To You déploie, pour un sextuor féminin, une délicate partition teintée d’un humour discret. Des mouvements volatiles, une ramification de voix entre onomatopées et chant, un espace nu qui s’anime de singulières présences, où s’éveille une étonnante poétique des corps…
Tout l’art de Deborah Hay, à la fois prolifique et retenu, s’affirme dans ce bruissant paysage d’où émergent de subtiles saveurs, tant abstraites qu’expressives.

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