Compagnie de KOE
Qui a peur de Virginia Woolf ?
Edward Albee / De KOE
Archive 2008
Théâtre de la Bastille
27 novembrenov. – 5 décembredéc.
27 novembrenov. – 5 décembredéc.
Qui a peur de Virginia Woolf ?
d’après Who Is Afraid Of Virginia Woolf ?
d’Edward Albee
Traduction française, Martine Bom
de et avec Natali Broods, Karolien De Beck, Nico Sturm, Peter Van den Eede
Mise en place, Hanneke Van de Kerkhof
Concept lumière, Jan Goedemé
Concept son, Pol Geusens
Techniques, Bram De Vreese et Steven Bryce
Production et promotion, Marlene De Smet
Assistante de production, Hilde Kenens
Production De KOE
Coproduction de la version française Théâtre Garonne/Toulouse ; Théâtre de la Bastille ; Théâtre de Nîmes ; Le Point du Jour/Lyon ; Le Bateau Feu/Scène nationale de Dunkerque ; Festival d’Automne à Paris
Manifestation présentée dans le cadre de la Saison culturelle européenne en France (1er juillet – 31 décembre 2008)
d’après Who Is Afraid Of Virginia Woolf ?
d’Edward Albee
Traduction française, Martine Bom
de et avec Natali Broods, Karolien De Beck, Nico Sturm, Peter Van den Eede
Mise en place, Hanneke Van de Kerkhof
Concept lumière, Jan Goedemé
Concept son, Pol Geusens
Techniques, Bram De Vreese et Steven Bryce
Production et promotion, Marlene De Smet
Assistante de production, Hilde Kenens
Production De KOE
Coproduction de la version française Théâtre Garonne/Toulouse ; Théâtre de la Bastille ; Théâtre de Nîmes ; Le Point du Jour/Lyon ; Le Bateau Feu/Scène nationale de Dunkerque ; Festival d’Automne à Paris
Manifestation présentée dans le cadre de la Saison culturelle européenne en France (1er juillet – 31 décembre 2008)
Who Is Afraid Of Virginia Woolf ?, pièce la plus fameuse d’Edward Albee, met en scène la dérive d’un couple : George, professeur d’histoire à l’Université, et Martha. À la faveur d’un dîner, tous deux étalent sous les yeux de leurs « amis » Nick et Honey les mystifications, les provocations et les joutes verbales qu’ils prennent un plaisir presque pervers à inventer pour se cacher à eux-mêmes l’échec de leur mariage.
Cet implacable constat de glaciation émotionnelle, ce réquisitoire par l’absurde contre les conventions et les faux-semblants avaient tout pour séduire De KOE, dont la démarche est mue par un impressionnant sens du collectif et de la communauté : interprètes autant que créateurs, les acteurs de la compagnie flamande n’ont de cesse de sonder, à travers leurs spectacles, l’interstice qui sépare l’être et le paraître, de faire resurgir l’immédiateté de l’expérience théâtrale en jouant avec les artifices et les codes de la représentation.
Entre les comédiens et leurs personnages, entre la scène (transformée ici en champ de bataille dans un intérieur bourgeois) et la salle, il se crée un jeu d’illusions dont De KOE met à mal la dimension duplice et factice : à l’instar de Nick et Honey, le spectateur, d’abord incrédule, se retrouve bien vite gagné par le trouble... Le théâtre selon De KOE, ce pourrait être l’art de regarder la vie en face.
Cet implacable constat de glaciation émotionnelle, ce réquisitoire par l’absurde contre les conventions et les faux-semblants avaient tout pour séduire De KOE, dont la démarche est mue par un impressionnant sens du collectif et de la communauté : interprètes autant que créateurs, les acteurs de la compagnie flamande n’ont de cesse de sonder, à travers leurs spectacles, l’interstice qui sépare l’être et le paraître, de faire resurgir l’immédiateté de l’expérience théâtrale en jouant avec les artifices et les codes de la représentation.
Entre les comédiens et leurs personnages, entre la scène (transformée ici en champ de bataille dans un intérieur bourgeois) et la salle, il se crée un jeu d’illusions dont De KOE met à mal la dimension duplice et factice : à l’instar de Nick et Honey, le spectateur, d’abord incrédule, se retrouve bien vite gagné par le trouble... Le théâtre selon De KOE, ce pourrait être l’art de regarder la vie en face.
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