Christian Schiaretti
Coriolan
Christian Schiaretti / William Shakespeare
Coriolan
De William Shakespeare
Texte français, Jean-Michel Déprats
Mise en scène, Christian Schiaretti
Conseiller dramaturgique, Gérald Garutti
Lumière, Julia Grand
Son, Michel Maurer
Costumes, Thibaut Welchlin
Coiffures, maquillage, Nathalie Charbaut
Directeur des combats, Didier Laval
Assistantes, Laure Charvin-Gautherot, Naïd Azimi
Assistant à la scénographie, Loïc Thiénot
Assistant aux costumes, Jean-Philippe Blanc
Assistants au son, Laurent Dureux, Éric Georges, Olivier Renet, Pierre Sauze
Avec Stéphane Bernard, Roland Bertin, Laurence Besson, Pascal Blivet, Olivier Borle, Mohamed Brikat, Jeanne Brouaye, Armand Chagot, Jérémie Chaplain, Philippe Dusigne, Gilles Fisseau, Julien Gauthier, Jacques Giraud, Nicolas Gonzales, Damien Gouy, Sylvain Guichard, Benjamin Kerautret, Claude Koener, Aymeric Lecerf, David Mambouch, Clément Morinière, Daniel Pouthier, Loïc Puissant, Jérôme Quintard, Dimitri Rataud, Alain Rimoux, Juliette Rizoud, Julien Tiphaine, Jacques Vadot, Clémentine Verdier, Hélène Vincent, Wladimir Yordanoff
Techniciens en jeu, Louis Carmona, Fabrice Cazanas
Production Théâtre National Populaire de Villeurbanne avec le soutien du Département du Rhône
Avec la participation artistique de l’ENSATT et l’aide de la Région Rhône-Alpes
pour l’insertion des jeunes professionnels.
Avec le soutien du Jeune Théâtre National
Coréalisation Théâtre Nanterre-Amandiers, Festival d’Automne à Paris
Le spectacle a été créé au Théâtre National Populaire – Villeurbanne, du 23 novembre
au 20 décembre 2006 et a reçu le Prix Georges Lerminier 2006-2007, décerné par
le Syndicat professionnel de la Critique au meilleur spectacle créé en province
Tragédie écrite par Shakespeare en 1607, Coriolan retrace le parcours du Romain Caïus Martius, chef de guerre dont le tempérament chevaleresque ne s’accorde guère aux exigences des manœuvres politiciennes.
Vainqueur des Volsques à Corioles – d’où son surnom « Coriolan » , il brigue pourtant le consulat, avec l’appui des patriciens.
Parlant sans faux-semblants et affichant son mépris pour la plèbe, il s’attire vite l’hostilité du peuple. Décidé à se venger, Coriolan rejoint les Volsques et marche sur Rome…
De cette pièce, l’une des plus denses et des plus politiques de Shakespeare, rarement montée en France, Christian Schiaretti propose une version magistrale, qui fait entendre – dans une traduction de Jean-Michel Déprats – toutes les nuances du texte et fait voir toutes les ambiguïtés des personnages. S’inscrivant dans la tradition du grand théâtre citoyen, l’actuel directeur du TNP de Villeurbanne signe un spectacle au souffle épique puissant, porté par une trentaine de comédiens, en tête desquels Wladimir Yordanoff (Coriolan), Hélène Vincent (sa mère) et Roland Bertin (Ménénius).
D’un classicisme exemplaire, la mise en scène rend parfaitement clair cet obscur affrontement, dont les enjeux, moraux et sociaux, ressemblent à s’y méprendre à ceux de la France d’aujourd’hui…