Brice Pauset
Exercices du silence
Brice Pauset
Archive 2008
Musique
Conférence
Dans le cadre du cycle Un dimanche une œuvre
Exercices du silence de Brice Pauset, par Laurent Feneyrou
30 novembre 11h30, Centre Pompidou, petite salle
(niveau-1)
4,50 €, Tarif réduit, 3,50 €
Entrée libre pour les détenteurs du laissez-passer du Centre Pompidou ou de la carte Ircam
Brice Pauset
Exercices du silence, récit en quatorze scènes
pour voix, figures, piano et environnement informatique
Livret du compositeur d’après les lettres de Louise du Néant
Version de concert
Salome Kammer, soprano
Michael Wendeberg, piano
Réalisation informatique musicale Ircam, Olivier Pasquet
Commande et coproduction Ircam–Centre Pompidou Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Opéra national de Paris Festival d’Automne à Paris
Avec le concours de la Sacem
Le lien avec l’ère pré-classique irrigue le parcours de Brice Pauset : compositeur, son œuvre se caractérise par un raffinement polyphonique qui renvoie à la musique médiévale, et par un instrumentarium qui donne souvent une voix aux instruments anciens ; interprète, il s’est fait, comme claveciniste et pianiste, une spécialité du répertoire baroque.
Les Exercices du silence tirent leur source des lettres de Louise du Néant (1639-1694), aristocrate angevine dont l’expérience mystique, jalonnée de mortifications, d’humiliations et d’illuminations, fut l’une des « plus radicales du grand siècle finissant ».
Brice Pauset ajoute : « L'ampleur des symptômes qu’elle révèle contient les germes de la dramaturgie, tant théâtrale que musicale : abjection, extase, aphasie, régression alternent en une suite irrégulière de quatorze stations dont les forces sur scène, ramenées à l’essentiel (une voix, un piano), et le parti-pris de représentation (la désorientation sensorielle) exposent avec une certaine méthode le prix à payer pour un idéal donné. »
Ce monodrame déploie subtilement, radicalement, un réseau de stratégies de la désorientation qui, rendant palpables et audibles la souffrance et l’extase, sont aussi une manière d’exprimer la violence, incompréhensible et insidieuse, du monde d’aujourd’hui.
Les Exercices du silence tirent leur source des lettres de Louise du Néant (1639-1694), aristocrate angevine dont l’expérience mystique, jalonnée de mortifications, d’humiliations et d’illuminations, fut l’une des « plus radicales du grand siècle finissant ».
Brice Pauset ajoute : « L'ampleur des symptômes qu’elle révèle contient les germes de la dramaturgie, tant théâtrale que musicale : abjection, extase, aphasie, régression alternent en une suite irrégulière de quatorze stations dont les forces sur scène, ramenées à l’essentiel (une voix, un piano), et le parti-pris de représentation (la désorientation sensorielle) exposent avec une certaine méthode le prix à payer pour un idéal donné. »
Ce monodrame déploie subtilement, radicalement, un réseau de stratégies de la désorientation qui, rendant palpables et audibles la souffrance et l’extase, sont aussi une manière d’exprimer la violence, incompréhensible et insidieuse, du monde d’aujourd’hui.