Annette Messager / Gérard Pesson
Rubato ma glissando
Annette Messager / Gérard Pesson
25 – 28 septembresept.
Rubato ma glissando
Conçu et réalisé par Annette Messager et Gérard Pesson
Création. Commande du Festival d’Automne à Paris
François Lazarevitch, flûtes à bec/musette
Ivan Solano, clarinettes
Nicolas Chedmail, cors
Caroline Delume, guitares
Sylvain Lemêtre, percussions
Elena Andreyev, violoncelles
Eric Caillou, collaboration technique avec la participation de Colin Caillou
Production Festival d’Automne à Paris
En collaboration avec la Cité Européenne des Récollets, la Maison de l’architecture, le CROAIF et Le Centre International d’Accueil et d’Échanges des Récollets
Avec le soutien de Mécénat Musical Société Générale, de la Sacem,
de la Fondation Ernst von Siemens pour la musique et de Guy de Wouters
En compagnie de l’Adami
Mezzo, LGM et le Festival d’Automne produisent, avec le concours du CROAIF, la captation aux Récollets de Rubato ma glissando,
Production déléguée : LGM
Réalisation : Yan Proefrock
Diffusion sur Mezzo : dates annoncées ultérieurement
Rubato ma glissando, qui ouvre le cycle consacré à Gérard Pesson, réunit ce compositeur et la plasticienne Annette Messager. Une association qui paraît naturelle, tant leurs œuvres entretiennent un réseau d’analogies qui, à travers ce projet, semblent se stimuler mutuellement. L’un et l’autre sont des artistes de la fragilité et du dépouillement : les reliefs de la matière sonore, les tissus parfois striés mis en œuvre par le musicien trouvent un écho dans les matériaux pauvres transfigurés par la plasticienne. Une même attention portée à l’empreinte gestuelle du son (montrer ce qui s’entend, ou plutôt faire entendre ce qui se voit) les relie. Un même travail sur le détournement des figures, un jeu avec la mémoire collective autant qu’avec l’autobiographie, ainsi qu’une forme d’ironie grinçante.
Pour la chapelle des Récollets, où l’on pénètrera par le jardin, Gérard Pesson et Annette Messager ont conçu une installation en forme de tableau vivant et musical d’une vingtaine de minutes.
Rubato ma glissando prolonge l’oeuvre Casino d’Annette Messager, déjà inspirée par la figure de Pinocchio et qui lui avait valu en 2005 le Lion d’Or de la Biennale de Venise.
Cadreurs de l’image et du son, à la fois narrateurs et sentinelles, les six multi-instrumentistes tirent les ficelles, orchestrent une dramaturgie de l’éphémère, donnant vie à une succession de visions d’où sourdent tendresse et terreur.