Wolfgang Amadeus Mozart / Jörg Widmann
Quintette K.581...
Wolfgang Amadeus Mozart / Jörg Widmann
Archive 2007
Musique
JörgWidmann
Fantasie, pour clarinette
JörgWidmann
Jagdquartett, quatuor à cordes n° 3
Wolfgang AmadeusMozart
Quintette pour clarinette et quatuor à
cordes en lamajeur, K 581
Allegro
Larghetto
Minuetto
Allegretto con variazioni
JörgWidmann, clarinette
Quatuor Hagen
Lukas Hagen, violon
Rainer Schmidt, violon
Veronika Hagen, alto
Clemens Hagen, violoncelle
Durée : environ 60’
Coproduction Musée du Louvre
Festival d’Automne à Paris
Avec le concours de la Sacem
Fantasie, pour clarinette
JörgWidmann
Jagdquartett, quatuor à cordes n° 3
Wolfgang AmadeusMozart
Quintette pour clarinette et quatuor à
cordes en lamajeur, K 581
Allegro
Larghetto
Minuetto
Allegretto con variazioni
JörgWidmann, clarinette
Quatuor Hagen
Lukas Hagen, violon
Rainer Schmidt, violon
Veronika Hagen, alto
Clemens Hagen, violoncelle
Durée : environ 60’
Coproduction Musée du Louvre
Festival d’Automne à Paris
Avec le concours de la Sacem
Second des trois programmes consacré au clarinettiste et compositeur Jörg Widmann, ce concert conclut le cycle organisé avec l’Auditorium du Louvre autour du thème de la « Frontière » en confrontant deux partitions pour quintette avec clarinette écrites à plus de deux cents ans d’intervalle.
Le Quintette K. 581 de Mozart est le parangon du genre, en même temps que l’un des chefs-d’œuvre du compositeur : cette musique à la fois brillante et suave, pure et voluptueuse exploite toutes les possibilités expressives d’un instrument utilisé surtout dans les registres médium et grave, et traité au même plan que le quatuor.
Compositeur, Jörg Widmann traduit cette réflexion dans un langage auquel la musique de chambre offre un excellent terrain d’expression et d’expérimentation ; c’est un quintette (pour hautbois, clarinette, cor, basson et piano, en 18 mouvements !) qui lui a valu de remporter l’an dernier le prix Claudio Abbado de composition, accordé par la Philharmonie de Berlin.
Sans jamais pour autant se départir d’une inspiration qui semble intarissable, d’un sens éminent des alliages de timbres et des effets sonores, la musique chez Widmann entretient avec son histoire, et notamment le préromantisme, une relation féconde, illustrée par de savants jeux d’allusions et de citations (sous-titré « La Chasse », son troisième quatuor à cordes rendait déjà hommage à Mozart).
Il le dit lui-même : « Chez Mozart, on se retrouve toujours devant des frontières, des portes closes. Alors qu’il semble pourtant que tout est évident… » Dans la musique de Widmann, l’architecture semble souvent s’évanouir derrière un travail sur le son qui détermine la forme jusqu’à la distendre, s’aventurant – nombre des partitions récentes démultiplient les indications, ou au contraire ménagent une large place à l’aléatoire de l’interprétation – aux confins du langage.
Le Quintette K. 581 de Mozart est le parangon du genre, en même temps que l’un des chefs-d’œuvre du compositeur : cette musique à la fois brillante et suave, pure et voluptueuse exploite toutes les possibilités expressives d’un instrument utilisé surtout dans les registres médium et grave, et traité au même plan que le quatuor.
Compositeur, Jörg Widmann traduit cette réflexion dans un langage auquel la musique de chambre offre un excellent terrain d’expression et d’expérimentation ; c’est un quintette (pour hautbois, clarinette, cor, basson et piano, en 18 mouvements !) qui lui a valu de remporter l’an dernier le prix Claudio Abbado de composition, accordé par la Philharmonie de Berlin.
Sans jamais pour autant se départir d’une inspiration qui semble intarissable, d’un sens éminent des alliages de timbres et des effets sonores, la musique chez Widmann entretient avec son histoire, et notamment le préromantisme, une relation féconde, illustrée par de savants jeux d’allusions et de citations (sous-titré « La Chasse », son troisième quatuor à cordes rendait déjà hommage à Mozart).
Il le dit lui-même : « Chez Mozart, on se retrouve toujours devant des frontières, des portes closes. Alors qu’il semble pourtant que tout est évident… » Dans la musique de Widmann, l’architecture semble souvent s’évanouir derrière un travail sur le son qui détermine la forme jusqu’à la distendre, s’aventurant – nombre des partitions récentes démultiplient les indications, ou au contraire ménagent une large place à l’aléatoire de l’interprétation – aux confins du langage.