Walid Raad
I Feel a Great Desire to Meet the Masses Once Again
Walid Raad
Archive 2007
Centre Pompidou
12 – 13 octobreoct.
12 – 13 octobreoct.
1/2
Coréalisation Les Spectacles vivants-Centre Pompidou,
Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien d’agnés b, de la Fondation d’Entreprise CMA CGM et de Zaza et Philippe Jabre
« En novembre 2004, de retour à New York après une visite à ma famille, je suis détenu et interrogé par la police et le FBI pendant plusieurs heures à l’aéroport International de Rochester. Alors que mes bagages sont ouverts devant moi, je reste perplexe devant ce que je découvre (photographies, enregistrements, essais et livres, relevés bancaires…) et devant les circonstances à l’origine de ma situation. Cette rencontre est une expérience parmi d’autres expériences similaires, semblable à celles de Khaled el-Masri, Maher Arar ou Mamdouh Habib.
Masri, par exemple, fut kidnappé en 2003 par la police macédonienne, drogué et expédié vers l’Afghanistan où il fut détenu, torturé et interrogé par des offciers américains avant d’être livré au gouvernement allemand.
Cette forme de kidnapping cautionnée par les gouvernements fut initiée dans les années 1990 par la CIA mais a augmenté tragiquement ces quatre dernières années. I Feel a Great Desire to Meet the Masses Once Again nous livre des récits, des réflexions et des pensées sur ce thème de la détention et de sa médiatisation. »
Walid Raad
Né à Chbanieh au Liban en 1967, de mère palestinienne et de père libanais, Walid Raad vit à Beyrouth et New York où il enseigne à l’école d’art Cooper Union. Son travail de vidéaste est une réflexion sur l’image possible de la réalité d’un pays en guerre. Depuis dix ans, il participe au projet The Atlas Group. Artiste plasticien travaillant particulièrement avec les médias et les nouvelles technologies, il a notamment réalisé Up to the South en 1993 et Missing Lebanese Wars en 1996 ou The Dead Weight of a Quarrel Hangs (1996-1999) et a participé à “The Atlas Group Project”, exposition à la National Galerie im Hamburger Bahnhof à Berlin (22 sept. 2006 – 7 janv. 2007).
Ses performances et installations sont présentées sur les grandes scènes mondiales, comme la Documenta de Kassel et la Biennale de Venise.
Masri, par exemple, fut kidnappé en 2003 par la police macédonienne, drogué et expédié vers l’Afghanistan où il fut détenu, torturé et interrogé par des offciers américains avant d’être livré au gouvernement allemand.
Cette forme de kidnapping cautionnée par les gouvernements fut initiée dans les années 1990 par la CIA mais a augmenté tragiquement ces quatre dernières années. I Feel a Great Desire to Meet the Masses Once Again nous livre des récits, des réflexions et des pensées sur ce thème de la détention et de sa médiatisation. »
Walid Raad
Né à Chbanieh au Liban en 1967, de mère palestinienne et de père libanais, Walid Raad vit à Beyrouth et New York où il enseigne à l’école d’art Cooper Union. Son travail de vidéaste est une réflexion sur l’image possible de la réalité d’un pays en guerre. Depuis dix ans, il participe au projet The Atlas Group. Artiste plasticien travaillant particulièrement avec les médias et les nouvelles technologies, il a notamment réalisé Up to the South en 1993 et Missing Lebanese Wars en 1996 ou The Dead Weight of a Quarrel Hangs (1996-1999) et a participé à “The Atlas Group Project”, exposition à la National Galerie im Hamburger Bahnhof à Berlin (22 sept. 2006 – 7 janv. 2007).
Ses performances et installations sont présentées sur les grandes scènes mondiales, comme la Documenta de Kassel et la Biennale de Venise.
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