Samir Odeh-Tamimi / Alireza Farhang / Shafi Badreddin / Hiba Al Kawas

Deewaan / Bâd-e Sabâ...

Rasheed Al-Bougaily / Alireza Farhang / Shafi Badreddin / Hiba Al-Kawas / Samir Odeh-Tamimi

Archive 2007
Opéra Bastille
14 octobreoct.
1/2
Rasheed Al-Bougaily, Deewaan, pour ensemble
Création
Alireza Farhang,
Bâd-e Sabâ, pour barbat, kamanché et ensemble
Création, commande du Festival d’Automne à Paris
Shafi Badreddin,
Ertejal, «Maqâm-Spectre » , pour nây,‘ûd, qânûn et ensemble
Création. Commande de Al Farabi Concerto – BMG Foundation et du NieuwEnsemble
Pause
Hiba Al-Kawas,
Ru’ia Fi Maa, pour voix, ‘ûd, qânûn et ensemble
Création
Samir Odeh-Tamimi,
Madih, pour nây, ‘ûd, qânûn,
djozé et ensemble

Hiba Al-Kawas, voix
Wafaa Safar, nây
Taoufik Mirkhan, qânûn
Jamil Al-Asadi*, qânûn
Laith Abdul-Amir, ‘ûd
Bassem Hawar, djozé
Houmân Roomi, kamânché
Sardâr Mohamadjani, barbat

Nieuw Ensemble

Direction, GarryWalker







Conseiller artistique, Joel Bons
En collaboration avec le Nieuw Ensemble Amsterdam
Coréalisation Opéra national de Paris
Festival d’Automne à Paris

Avec le soutien de Mécénat Musical Société Générale,
de la Sacem et de la Fondation Ousseimi
Remerciements au Service de Coopération et d’Action Culturelle de l'Ambassade de France au Liban
Remerciements au Service de Coopération et d’Action Culturelle de l'Ambassade de France au Koweït
Pas vraiment étrangers, tout en témoignant d’une science et d’une complexité incomparables, les langages musicaux de ces artistes du Moyen-Orient émanent d’une génération directement en prise avec le monde d’aujourd’hui. En effet, à l’exception de Rashidah Ibrahim (Kowetienne, née en 1954 en Indonésie) et de Nouri Iskandar (né en 1938 à Alep en Syrie), tous les compositeurs en présence sont nés entre 1965 et 1973.
Une génération qui transporte avec elle une géographie nouvelle, une autre généalogie ; une génération en laquelle cohabite une intime pluricité de racines, dont témoignerait par exemple le parcours d’un Samir Odeh-Tamimi, Palestinien né en Israël et aujourd’hui établi à Berlin.
Ces langages musicaux sont aussi liés à des sonorités : le qanun (cithare turco-arabe à soixante-douze cordes), la flûte ney, le kamanché (vièle à pique également très répandue dans la région du Caucase), le djozé (vièle à quatre cordes), le luth oud, mêlés aux timbres du Nieuw Ensemble et de l’Ensemble L’Instant Donné, se font ici les virtuoses porte-voix de ces musiques qui viennent révéler l’art de trouver une voie, un chemin.