Robyn Orlin / Christian Rizzo
Imbizo e Mazweni
Via Katlehong Dance / Robyn Orlin / Christian Rizzo
Via Katlehong Dance invite deux chorégraphes : Robyn Orlin et Christian Rizzo
Imbizo e Mazweni (une rencontre en dehors du pays...)
9 danseurs, deux chorégraphes, deux pièces d'une demie-heure
Toutes sortes de déserts
Chorégraphie, Christian Rizzo
Assistant à la chorégraphie, Maxime Fleuriot
Lumière, Eric Houllier
Coproduction : Via Katlehong Dance, Maison des Arts de Créteil ; L’Onde, Espace Culturel de Vélizy-Villacoublay ; Institut Français d’Afrique
du Sud ; Festival d’Automne à Paris, Le Séchoir à Saint Leu – La Réunion, Damien Valette prod.
Avec le soutien du département Afrique et Caraïbes en Créations de CulturesFrance-Ministère des Affaires étrangères
Avec le soutien du Centre national de la danse – Pantin pour le prêt de studio.
« Lorsque la proposition de travailler en compagnie des Via Katlehong m’a été faite, je me suis empressé d’aller les voir sur scène.
Les premières minutes, je me suis posé beaucoup de questions quant à la pertinence de cette collaboration.
J’étais pris dans mes codes de lecture associés à une certaine scène contemporaine.
Mais très vite, leur énergie, tant dans la danse que dans la production sonore, s’est imposée. Au-delà de la forme que je voyais, c’est la notion de rituel, quasi-archaïque qui prenait le dessus, un rapport sans faille avec la prise du théâtre comme champ salutaire pour le vivant.
Je me suis ainsi rapproché.
L’envie alors de confronter mon univers à la fois abstrait et baroque avec leur désir de dire, la narration.
De prendre cette rencontre comme une nouvelle aventure, de repenser mon propre rapport à l’écriture scénique.
Un autre pan de mon imaginaire peut alors se mettre au travail pour tenter la friction de nos pratiques différentes de la danse, de notre regard sur le monde actuel. »
Christian Rizzo
Still life with homeless heaven and urban wounds…
Chorégraphie : Robyn Orlin
Lumières : Eric Houllier
« Pantsula… un mot qui nous ramène à l’Afrique du Sud des années 70, lorsqu’on appelait pantsula les personnes qui s’habillaient avec élégance et une certaine ostentation mais sans être trop guindées. C’est aussi une danse, le « pantsula jive », très en vogue dans les années 80 parmi les jeunes des townships. Plus qu’une manière de s’exprimer c’était une manière de vivre. Certains y ont vu une danse de claquette à l’africaine, chaloupée et coulante. Le mot zoulou pantsula signifie « se dandiner comme un canard, déambuler les fesses saillantes », c’est assez parlant…
Pour moi, le pantsula est une expression spontanée de la vie qui traduit la violence latente de la culture sud-africaine … Elle concerne surtout les hommes, à la différence du kwaito qui est très prisé aussi bien par les hommes que par les femmes. Avec la compagnie Via Katlehong, nous chercherons à savoir comment cette forme de danse est devenue une expression politique dans les années 80 et comment, encore aujourd’hui, elle permet de comprendre le climat culturel et politique qui règne en Afrique du Sud. »
Robyn Orlin