Ricardo Bartis
De Mal en Peor
Ricardo Bartís
Archive 2007
MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
16 – 21 octobreoct.
16 – 21 octobreoct.
1/2
De Mal en Peor
Un spectacle de Ricardo Bartís
Musique, Carmen Baliero
Costumes, Magda Banach
Avec Cecilia Peluffo, Augustín Rittano, Marta Pomponio, Carlos Defeo, Claudia Cantero, Luciana Ladisa, Flora Gró, Federico Martinez, Alberto Ajaka, Andrea Nussembaum, Matias Bringeri
Assistants de direction et de production, Lorena Regueiro et Martín Otero
Coproduction Hebel Theater/Berlin ; Sportivo Teatral
Coréalisation MC93 Bobigny ; Festival d’Automne à Paris
Tournée :Théâtre Garonne/Toulouse 4 au 12 octobre
Avec le soutien de l’Onda pour les surtitrages
Un spectacle de Ricardo Bartís
Musique, Carmen Baliero
Costumes, Magda Banach
Avec Cecilia Peluffo, Augustín Rittano, Marta Pomponio, Carlos Defeo, Claudia Cantero, Luciana Ladisa, Flora Gró, Federico Martinez, Alberto Ajaka, Andrea Nussembaum, Matias Bringeri
Assistants de direction et de production, Lorena Regueiro et Martín Otero
Coproduction Hebel Theater/Berlin ; Sportivo Teatral
Coréalisation MC93 Bobigny ; Festival d’Automne à Paris
Tournée :Théâtre Garonne/Toulouse 4 au 12 octobre
Avec le soutien de l’Onda pour les surtitrages
Le travail que mène le comédien et metteur en scène argentin Ricardo Bartís, depuis plus de vingt ans, avec la compagnie Sportivo Teatral, est le fait d’un homme habité par la tragédie de tout un peuple, et d’un artiste auquel la scène a offert une sorte de seconde vie.
Farouchement indépendant et radical, le théâtre de Ricardo Bartís porte en lui la douleur d’une société non cicatrisée ; ses spectacles disent toute la diffculté d’appartenir à un pays meurtri par les années de dictature et par l’oppression économique.
Le nom de sa compagnie traduit bien la conception physique qu’a du théâtre ce metteur en scène pour qui « jouer est une expérience hérétique, une activité révolutionnaire à l’encontre d’une société déshumanisée ».
Chez lui, les corps sont souvent opprimés, comprimés dans l’espace. Ainsi, De Mal en Peor, dernière née de ses « tragédies argentines », a vu le jour entre les murs du studio-théâtre de Bartís : une configuration qui a contribué à lui donner ces allures de vaudeville, ce ton volontiers parodique. L’action a pour cadre ces trois décennies qui, entre 1880 et 1910, ont vu le pays basculer dans la précarité économique. Elle met en scène deux familles déchues associées dans un même projet d’entreprise – une coopérative grevée par les dettes – et partageant une vaste demeure de Buenos Aires. Une demeure qui abrite également le Musée Marie Helen Hutton, Américaine longtemps restée captive des Indiens et recueillie par la famille Mendez Uriburu…
Il est question ici de bons d’Etat mystérieusement disparus et de luttes fratricides, le tout sur fond de répression policière et de soubresauts politiques, au moment où le pays s’apprête à célébrer le centenaire de cette Révolution de Mai qui l’a vu accéder à l’indépendance…
Le dispositif d’immersion imaginé par Ricardo Bartís, la proximité avec les comédiens plongent le spectateur au cœur de cette mêlée, le confrontent sans détour avec la réalité d’un pays en temps de crise.
Farouchement indépendant et radical, le théâtre de Ricardo Bartís porte en lui la douleur d’une société non cicatrisée ; ses spectacles disent toute la diffculté d’appartenir à un pays meurtri par les années de dictature et par l’oppression économique.
Le nom de sa compagnie traduit bien la conception physique qu’a du théâtre ce metteur en scène pour qui « jouer est une expérience hérétique, une activité révolutionnaire à l’encontre d’une société déshumanisée ».
Chez lui, les corps sont souvent opprimés, comprimés dans l’espace. Ainsi, De Mal en Peor, dernière née de ses « tragédies argentines », a vu le jour entre les murs du studio-théâtre de Bartís : une configuration qui a contribué à lui donner ces allures de vaudeville, ce ton volontiers parodique. L’action a pour cadre ces trois décennies qui, entre 1880 et 1910, ont vu le pays basculer dans la précarité économique. Elle met en scène deux familles déchues associées dans un même projet d’entreprise – une coopérative grevée par les dettes – et partageant une vaste demeure de Buenos Aires. Une demeure qui abrite également le Musée Marie Helen Hutton, Américaine longtemps restée captive des Indiens et recueillie par la famille Mendez Uriburu…
Il est question ici de bons d’Etat mystérieusement disparus et de luttes fratricides, le tout sur fond de répression policière et de soubresauts politiques, au moment où le pays s’apprête à célébrer le centenaire de cette Révolution de Mai qui l’a vu accéder à l’indépendance…
Le dispositif d’immersion imaginé par Ricardo Bartís, la proximité avec les comédiens plongent le spectateur au cœur de cette mêlée, le confrontent sans détour avec la réalité d’un pays en temps de crise.
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