Rabih Mroué

Qui a peur de la représentation ?

Rabih Mroué

Archive 2007
Théâtre

Qui a peur de la représentation ?
Une performance de Rabih Mroué
Écriture et direction, Rabih Mroué
Scénographie, Samar Maakaroun
Avec Lina Saneh, Rabih Mroué
Traduction de l’Arabe, Catherine Cattaruzza

Production The Libanese Association for Plastic Arts (Ashkal Alwan) Beyrouth ; Théâtre Hebbel/Berlin ; Siemens Arts Program ; Centre national de la Danse/Pantin
Coréalisation Les Spectacles vivants-Centre Pompidou ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du TQW, Vienne
Avec le soutien de l'ONDA pour les surtitres
Avec le soutien de la Fondation d’Entreprise CMA CGM et de Zaza et Philippe Jabre
Remerciements au Service de Coopération et d’Action Culturelle de l'Ambassade de France au Liban

Un homme et une femme installent le décor, déploient un écran et disposent leurs ustensiles sur une table : chronomètre, feuillets, épais catalogue. Ils s’arrêtent pour tirer à la courte paille. « Ah, désolé, c’est toi  (Elle, Lina Saneh) qui va “représenter” ».
En arabe, le mot “représentation” (tamthil) a trois sens : le jeu, l’interprétation, et l’acte de violenter
un corps. Ici, la progression de la violence prend appui sur le contraste de plus en plus éclatant entre des histoires vécues, gravées dans la chair de l’Histoire, et une autofiction qui, petit à petit, se glisse dans le maillage de la réalité.
Qui a peur de la représentation ? Quel est le rôle de l’artiste dans un pays fragile, marqué par la guerre civile ? Quelle est la place de l’individu dans une société régie par de toutes-puissantes communautés religieuses ?
Contre le silence, Rabih Mroué et Lina Saneh disent, représentent et osent la représentation, avec humour et témérité, confrontant les actions d’artistes des années 1960-1980 (Joseph Beuys, Orlan ou Marina Abramovic) aux réalités présentes de la guerre civile.

À voir aussi

Lafayette Anticipations – Fondation Galeries Lafayette
20 septembresept.

Rabih Mroué
Make Me Stop Smoking

ConférenceThéâtre Portrait

L’idée des « conférences non académiques » de Rabih Mroué est de détourner le principe de la conférence, en en imitant le dispositif, dans une perspective de performance. Il ne s’agit pas de traiter avec dérision son principe, mais plutôt d’exploiter le pouvoir de l’exercice en tant qu’adresse publique, en y opérant un glissement qui préserve à dessein son ambiguïté, passant de la présentation à la représentation, du réel à l’imaginaire. L’illusion est troublante, le ton est neutre, l’expertise semble avérée, les documents à l’appui du discours suggèrent l’authenticité : c’est le but du jeu, tour à tour malicieux, émouvant et intellectuellement stimulant. 

Lafayette Anticipations – Fondation Galeries Lafayette
21 septembresept.

Rabih Mroué
The Inhabitants of Images

ConférenceThéâtre Portrait

L’idée des « conférences non académiques » de Rabih Mroué est de détourner le principe de la conférence, en en imitant le dispositif, dans une perspective de performance. Il ne s’agit pas de traiter avec dérision son principe, mais plutôt d’exploiter le pouvoir de l’exercice en tant qu’adresse publique, en y opérant un glissement qui préserve à dessein son ambiguïté, passant de la présentation à la représentation, du réel à l’imaginaire. L’illusion est troublante, le ton est neutre, l’expertise semble avérée, les documents à l’appui du discours suggèrent l’authenticité : c’est le but du jeu, tour à tour malicieux, émouvant et intellectuellement stimulant. 

Lafayette Anticipations – Fondation Galeries Lafayette
22 septembresept.

Rabih Mroué
Sand in the Eyes

ConférenceThéâtre Portrait

L’idée des « conférences non académiques » de Rabih Mroué est de détourner le principe de la conférence, en en imitant le dispositif, dans une perspective de performance. Il ne s’agit pas de traiter avec dérision son principe, mais plutôt d’exploiter le pouvoir de l’exercice en tant qu’adresse publique, en y opérant un glissement qui préserve à dessein son ambiguïté, passant de la présentation à la représentation, du réel à l’imaginaire. L’illusion est troublante, le ton est neutre, l’expertise semble avérée, les documents à l’appui du discours suggèrent l’authenticité : c’est le but du jeu, tour à tour malicieux, émouvant et intellectuellement stimulant. 

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
23 – 28 septembresept.

Rabih Mroué
Who’s Afraid of Representation?

Théâtre Portrait

Nous sommes en compagnie de figures du Body Art européen (Joseph Beuys, Orlan, Marina Abramović…) via leurs témoignages relatifs aux exhibitions et scarifications publiques pratiquées autour des années 1970. Parallèlement, intervient le récit d’un employé de bureau libanais relatant la tuerie véridique qu’il a perpétrée sur son lieu de travail, arguant de motivations fluctuantes.

Théâtre Silvia Monfort
16 – 18 octobreoct.

Lina Majdalanie, Rabih Mroué, Mazen Kerbaj
Borborygmus

Théâtre Portrait
Réserver

Un trio s’adonne à des proférations viscérales, un chœur extravagant, soutenu par une partition complexe de sons et lumières. Chaque séquence surgit, rebondissant sur une liaison impromptue, développant une nouvelle thématique, constats désemparés, souvenirs, hommages, visions apocalyptiques, observations intimes, expériences inavouables.

Théâtre de la Cité internationale
22 – 25 octobreoct.

Lina Majdalanie, Rabih Mroué
Photo-Romance

Théâtre Portrait
Réserver

Comment présenter l’adaptation d’un célèbre film de cinéma à la censure libanaise ? L’on devinera qu’il s’agit d’un film qui raconte la rencontre improbable de deux êtres très dissemblables subissant une aliénation sociale dans l’Italie fasciste de 1938. L’adaptation se situe à Beyrouth en 2007, peu après une attaque israélienne sur le Liban.

La Commune, centre dramatique national d’Aubervilliers
13 – 16 novembrenov.

Lina Majdalanie, Rabih Mroué
Biokhraphia

Théâtre Portrait
Réserver

Présentés au sein d’une même soirée, Biokhraphia et Riding on a cloud interrogent l’autoportrait. Dans Riding on a cloud, un homme appelé Yasser se confie à un dictaphone, projette des vidéos et diffuse des enregistrements, tout en émettant des réserves sur la conformité de ces documents avec sa véritable personne. Dans Biokhraphia, c’est Lina Majdalanie qui se prête à une très insolite interview.

La Commune, centre dramatique national d’Aubervilliers
13 – 16 novembrenov.

Rabih Mroué
Riding on a cloud

Théâtre Portrait
Réserver

Présentés au sein d’une même soirée, Biokhraphia et Riding on a cloud interrogent l’autoportrait. Dans Riding on a cloud, un homme appelé Yasser se confie à un dictaphone, projette des vidéos et diffuse des enregistrements, tout en émet-tant des réserves sur la conformité de ces documents avec sa véritable personne. Dans Biokhraphia, c’est Lina Majdalanie qui se prête à une très insolite interview.

Fondation Cartier pour l'art contemporain
18 novembrenov.

Rabih Mroué
Before Falling Seek the Assistance of Your Cane

ConférencePerformance Portrait

Le duo Lina Majdalanie et Rabih Mroué présente deux « conférences non académiques » et un concert-performance cosigné avec Rima Khcheich.

Théâtre du Rond-Point
22 – 24 novembrenov.

Lina Majdalanie, Rabih Mroué
33 tours et quelques secondes

Théâtre Portrait
Réserver

Qui est Diyaa Yamout, militant des droits de l’homme, artiste et blogueur libanais dont le suicide agite le pays ? On ne le saura pas vraiment et cela n’a pas d’importance. Ce qui fascine ici ce sont les réactions foisonnantes et hétéroclites qui défilent sur Facebook, à la télévision, par sms ou sur répondeur. 

Fondation Cartier pour l'art contemporain
25 novembrenov.

Rabih Mroué, Rima Khcheich
N'importe où

Musique Portrait
Réserver

Le duo Lina Majdalanie et Rabih Mroué présente deux « conférences non académiques » et un concert-performance cosigné avec Rima Khcheich. 

Fondation Cartier pour l'art contemporain
2 décembredéc.

Lina Majdalanie
Appendice

ConférencePerformance Portrait
Réserver

Le duo Lina Majdalanie et Rabih Mroué présente deux « conférences non académiques » et un concert-performance cosigné avec Rima Khcheich.

CENTQUATRE-PARIS
4 – 8 décembredéc.

Lina Majdalanie, Rabih Mroué
Quatre murs et un toit

Théâtre Portrait
Réserver

En 1947, a lieu aux États-Unis le procès du dramaturge allemand Bertolt Brecht devant le Comité des activités anti-américaines (HUAC) chargé de lutter contre l’activisme communiste. Dans ces circonstances, Brecht avait rédigé une déclaration qu’il lui fut interdit de lire. Les minutes du procès, ainsi que cette déclaration, constituent l’un des axes de ce spectacle foisonnant.

Fondation Fiminco
16 – 20 décembredéc.

Rabih Mroué, Anne Teresa De Keersmaeker
A little bit of the moon

DansePerformance Portrait
Réserver

À l’invitation exceptionnelle du Festival d’Automne, la chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker et le metteur en scène Rabih Mroué ont partagé pendant 10 mois leurs pensées, inquiétudes, doutes, et questions sur la politique, l’art et la vie. À l’issue de ces nombreuses rencontres virtuelles, les deux artistes se rencontreront sur le plateau de l’ancien complexe industriel de la Fondation Fiminco pour redessiner, le temps d’une performance, un nouveau monde en commun.

Dans le même lieu

Centre Pompidou
27 – 29 septembresept.

Mathilde Monnier
Territoires

Danse
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Investissant les galeries du Centre Pompidou le temps d’un week-end, Mathilde Monnier propose avec Territoires un travail sur la mémoire et la circulation, comme « une collection de 30 ans de gestes issus de ses créations ». Une façon de faire jouer la mémoire au présent, dès maintenant, ou par anticipation.

Centre Pompidou
2 octobreoct. – 9 novembrenov.

Apichatpong Weerasethakul
Rétrospective intégrale des films et vidéos

Arts visuels Focus
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Apichatpong Weerasethakul présente la rétrospective intégrale de ses films au Centre Pompidou : ses huit longs métrages, la trentaine de films courts (et rares) qu’il a réalisés, des œuvres collectives ainsi que deux longs métrages dont il est le producteur.

Centre Pompidou
2 octobreoct. – 6 janvierjan.

Apichatpong Weerasethakul
Particules de nuit

Arts visuels Focus
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Le cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul est l’invité du Festival d’Automne et du Centre Pompidou. Il expose une dizaine d’installations vidéos qui transforme l’ancien solarium en un espace nocturne habité par les réminiscences biographiques et architecturales.

Centre Pompidou
5 – 14 octobreoct.

Apichatpong Weerasethakul
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Seconde incursion du cinéaste thaïlandais dans le domaine de la performance, A Conversation with the Sun (VR), extended edition, présentée à Paris dans une nouvelle version enrichie d’une troisième partie, fabrique à l’aide de la réalité virtuelle les conditions d’un rêve collectif.

Centre Pompidou
23 – 26 octobreoct.
Points communs – Théâtre 95
12 – 13 novembrenov.

Ligia Lewis
Still Not Still

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La chorégraphe Ligia Lewis poursuit avec Still Not Still sa réflexion sur les silences et les zones d’ombres de l’Histoire. Dans cette pièce, les interprètes rejouent en boucle une partition dont la dimension burlesque ne fait que souligner le tragique.

Centre Pompidou
27 – 30 novembrenov.

Forced Entertainment
Signal to Noise

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La compagnie menée par Tim Etchells fête ses quarante ans d’existence et n’en finit pas de se renouveler. Plongés dans une réalité virtuelle qui vacille, six comédiennes et comédiens se voient dépossédés de leurs voix, et de leur être. C’est à ne plus rien y comprendre… Bienvenue dans ce nouveau monde.

Centre Pompidou
13 – 22 décembredéc.
Théâtre des Quartiers d'Ivry
22 – 26 janvierjan.

Sébastien Kheroufi
Par les villages

Théâtre
Réserver

C’est au balbutiement de son parcours artistique que Sébastien Kheroufi découvre Par les villages, de Peter Handke qui évoque le retour d’un écrivain dans son village natal. Dans ce contexte crépusculaire où un univers décline au profit d’un autre, s’élèvent les voix des « offensés et humiliés » qui autrefois se taisaient.