Merce Cunningham
Crises / EyeSpace / CRWDSPCR
Merce Cunningham
4 – 9 décembredéc.
CRWDSPCR (1993)
Musique, John King, Blues 99
Décor, costumes et lumière, Mark Lancaster
Crises (1960)
Musique, Conlon Nancarrow, Rhythm Studies #1, #2, #4, #7, #6”
Costumes, Robert Rauschenberg
Lumière, Megan Byrne
EyeSpace (2006-2007), Création
Musique, Mikel Rouse, musiques pour iPods, International Cloud Atlas
Les spectateurs déjà équipés peuvent télécharger gratuitement les 5 plages d’International Cloud Atlas sur http://www.merce.org/p/eyespaceparis et les copier sur leur appareil.
Décor, Henry Samelson
Lumière, Josh Johnson
Chorégraphie, Merce Cunningham
Merce Cunningham Dance Company
Interprètes Cédric Andrieux, Jonah Bokaer, Lisa Boudreau, Julie Cunningham, Brandon Collwes, Emma Desjardins, Holley Farmer, Jennifer Goggans, Rashaun Mitchell, Koji Mizuta, Marcie Munnerlyn, Daniel Squire, Robert Swinston, Andrea Weber
Coréalisation Théâtre de la Ville ; Festival d’Automne à Paris
La saison 2007-2008 de la Merce Cunningham Dance Company est financée en grande partie grâce au soutien des Carnegie Corporation of New-York, Ford Foundation, Andrew W. Mellon Foundation, Robert Rauschenberg, The Starr Foundation et Save America’s Treasures.
Ce projet a bénéficié d’une aide du National Endowment fort The Arts. Ces représentations sont rendues possibles grâce à des fonds publics provenant du New York State Council on the Arts, agence d’État.
The Eleanor Naylor Dana Charitable Trust, Gladys Kreible Delmas Foundation, The Harkness Foundation for Dance et The Fan Fox and Leslie R. Samuels Foundation ont généreusement contribué à cet engagement.
À 88 ans, Merce Cunningham n’en finit pas de s’abandonner aux vertus du hasard pour continuer à nous surprendre, et à se surprendre lui-même, pour déjouer et stimuler son propre imaginaire. Comme il le faisait jadis avec les jets de dés ou de pièces de monnaie, le chorégraphe américain – toujours à la pointe, toujours ailleurs – utilise aujourd’hui l’iPod pour inviter chacun à intervenir librement sur le contexte musical de la pièce qui se joue sous ses yeux.
Pour EyeSpace en effet, sa dernière création, la musique composée par Mikel Rouse (utilisant notamment des samples de piano préparé de John Cage) est distribuée à chaque spectateur sur un baladeur numérique : de la sorte, chacun est libre, durant le spectacle, de laisser la musique se dérouler à sa guise. « Chronologiquement » ou suivant un mode de lecture aléatoire.
Les duos, trios et quatuors exécutés par les 13 danseurs esquissent ainsi un temps à la fois collectif et privé, commun et individuel – et l’expérience théâtrale se fait ici véritablement expérience de la liberté.
Également au programme, deux pièces qui couvrent trente années d’une création qui a bouleversé le XXe siècle chorégraphique : Crises, de 1960, où les intonations jazz des compositions pour piano mécanique de Conlon Nancarrow scandent un face à face à fleur de peau entre cinq danseurs – quatre femmes et un homme – dont les membres sont reliés entre eux par des bandes élastiques. Et CRWDSPCR (1993), dont la frénésie incessante se déploie sur des accents proches du blues.
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