Hossam Mahmoud / Rasheed Al-Bougaily / Kiawash Sahebnassagh / Samir Odeh-Tamimi
Ahaat / Li-Umm-Kámel...
Hossam Mahmoud / Kiawasch SahebNassagh / Rasheed Al-Bougaily / Samir Odeh-Tamimi
Archive 2007
Musique
1/2
HossamMahmoud, Duo, pour hautbois et darabukka
HossamMahmoud, Tarab III, pour sept instruments
Création, commande du Festival d’Automne à Paris
Kiawash Sahebnassagh, Zrwan II, pour flûte et percussion
Rasheed Al-Bougaily, Ahaat, pour quatuor à cordes
Samir Odeh-Tamimi, Li-Umm-Kámel, pour flûte, piano et percussion
HossamMahmoud, Tarab, pour trio à cordes
Samir Odeh-Tamimi, Ahinnu II, pour sept instruments
Ensemble L’Instant Donné
Conseiller artistique, Joel Bons
En collaboration avec le Nieuw Ensemble Amsterdam
Coréalisation Opéra national de Paris ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de Mécénat Musical Société Générale ,
la Sacem et de la Fondation Ousseimi
Depuis un an, Kiawash Sahebnassagh, ancien élève de Beat Furrer à Graz, fait analyser à ses étudiants de l’Université de Téhéran la musique de Gesualdo ou de Messiaen, sans que ses propres créations le voient cependant s’éloigner radicalement des chemins de la tradition persane.
De même, les partitions de l’Israélien Daniel Landau ou de la Koweitienne Rashidah Ibrahim, mêlant instruments orientaux et occidentaux, dégagent une impression frappante, tenace et capiteuse : si l’on distingue parfois des accents connus, jusque dans certains frottements harmoniques, ces musiques exhalent des parfums orientaux, dégagent une énergie véritablement inouïe, rare, font résonner les infinis échos d’autres traditions immémoriales.
Une personnalité telle que la Libanaise Hiba Al Kawas incarne toute la complexité d’un art musical où le savant épouse le populaire comme la musique rythme le quotidien : cette chanteuse célèbre dans son pays (elle s’est produite aux côtés, entre autres, de José Carreras) revendique parallèlement un statut de compositeur qui se nourrit, par exemple, de sa rencontre avec Franco Donatoni.
Plus près de nous, influencées par la pensée d’Edward Saïd, les œuvres du Jordanien Saed Haddad, établi en Allemagne après avoir étudié à Londres auprès de George Benjamin, font résonner un monde étrange et familier, dont l’Orient constitue le canevas, la trame profonde.
De même, les partitions de l’Israélien Daniel Landau ou de la Koweitienne Rashidah Ibrahim, mêlant instruments orientaux et occidentaux, dégagent une impression frappante, tenace et capiteuse : si l’on distingue parfois des accents connus, jusque dans certains frottements harmoniques, ces musiques exhalent des parfums orientaux, dégagent une énergie véritablement inouïe, rare, font résonner les infinis échos d’autres traditions immémoriales.
Une personnalité telle que la Libanaise Hiba Al Kawas incarne toute la complexité d’un art musical où le savant épouse le populaire comme la musique rythme le quotidien : cette chanteuse célèbre dans son pays (elle s’est produite aux côtés, entre autres, de José Carreras) revendique parallèlement un statut de compositeur qui se nourrit, par exemple, de sa rencontre avec Franco Donatoni.
Plus près de nous, influencées par la pensée d’Edward Saïd, les œuvres du Jordanien Saed Haddad, établi en Allemagne après avoir étudié à Londres auprès de George Benjamin, font résonner un monde étrange et familier, dont l’Orient constitue le canevas, la trame profonde.