Franco Donatoni / Jérôme Combier / Salvatore Sciarrino

Flag / Stèles d'air...

Franco Donatoni / Jérôme Combier / Salvatore Sciarrino

Archive 2007
Musique
Une  Avant-première filmée de Stèle d'air,  court documentaire, réalisé par Pierre Nouvel, sera  présenté juste avant le concert,
Vendredi 26 octobre, 19h, Ircam, studio 5, en présence de Jérôme Combier
Entrée libre pour les détenteurs d'un billet du concert


Franco Donatoni

Flag
Le Ruisseau sur l’escalier
Hot

Jérôme Combier
Stèles d’air
Création, commande de l’Ircam-Centre Pompidou

Salvatore Sciarrino

Introduzione all’oscuro

Pierre-Stéphane Meugé, saxophone
Éric-Maria Couturier, violoncelle
Réalisation informatique musicale Ircam, Benoit Meudic

Ensemble intercontemporain
Direction, Susanna Mälkki
Coproduction Ircam-Centre Pompidou, Ensemble intercontemporain, Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Ircam/Les Spectacles vivants-Centre Pompidou

Avec le concours de la Sacem
Les œuvres des compositeurs italiens Franco Donatoni (1927-2000) et Salvatore Sciarrino (né en 1947) semblent tracer dans le paysage de la musique d’aujourd’hui deux lignes de forces inconciliables, comme celle qui sépare « l’automate et la grâce », selon la formule de Kleist.
D’un côté, la verve presque mécanique d’un Donatoni en qui cohabitent le jazzman et l’artisan, sensible dans deux partitions pour petits ensembles datant de la même période, Flag (1987-1990) et Hot (1989-1990), cette dernière déployant un « jazz imaginaire » où des gestes venus de l’improvisation se coulent dans une écriture littéralement automatique. De l’autre, le lyrisme quasi organique, « l’arte povera sonore » de Salvatore Sciarrino, en qui cohabitent l’artiste et l’honnête homme : la matière musicale de son Introduzione all’oscuro semble pétrie à même le silence, laissant de « limpides épiphanies » sourdre d’une pulsation sombre, spectrale et intense comme l’est celle d’un cœur qui bat.
Plus jeune encore, Jérôme Combier (né en 1971) se situe plutôt du côté du second. La forme est pour lui un enjeu essentiel, et c’est précisément en cela qu’il est un poète, dont la musique traduit et canalise une sensibilité exacerbée, et qui pour l’évoquer préfère se référer directement à des plasticiens, ou à des poètes comme Jaccottet ou Beckett. Commande de l’Ircam, Stèles d’air se situe dans le prolongement des Vies silencieuses, dans lequel Combier envisage le son comme une matière, une force profondément élémentaire, en termes à la fois plastiques et poétiques : alors que ce précédent cycle s’inspirait de la peinture de Morandi, l’idée de Stèles d’air est née de la découverte des « installations » de Giuseppe Penone. À sa palette, Jérôme Combier a ajouté la matière électronique dans cette partition qui résonne, pour reprendre le titre d’une œuvre de Penone, comme une injonction à respirer l’ombre.

Dans le même lieu

Centre Pompidou
27 – 29 septembresept.

Mathilde Monnier
Territoires

Danse
Réserver

Investissant les galeries du Centre Pompidou le temps d’un week-end, Mathilde Monnier propose avec Territoires un travail sur la mémoire et la circulation, comme « une collection de 30 ans de gestes issus de ses créations ». Une façon de faire jouer la mémoire au présent, dès maintenant, ou par anticipation.

Centre Pompidou
2 octobreoct. – 9 novembrenov.

Apichatpong Weerasethakul
Rétrospective intégrale des films et vidéos

Arts visuels Focus
Réserver

Apichatpong Weerasethakul présente la rétrospective intégrale de ses films au Centre Pompidou : ses huit longs métrages, la trentaine de films courts (et rares) qu’il a réalisés, des œuvres collectives ainsi que deux longs métrages dont il est le producteur.

Centre Pompidou
2 octobreoct. – 6 janvierjan.

Apichatpong Weerasethakul
Particules de nuit

Arts visuels Focus
Réserver

Le cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul est l’invité du Festival d’Automne et du Centre Pompidou. Il expose une dizaine d’installations vidéos qui transforme l’ancien solarium en un espace nocturne habité par les réminiscences biographiques et architecturales.

Centre Pompidou
5 – 14 octobreoct.

Apichatpong Weerasethakul
A Conversation with the Sun (VR), extended edition

Performance Focus

Seconde incursion du cinéaste thaïlandais dans le domaine de la performance, A Conversation with the Sun (VR), extended edition, présentée à Paris dans une nouvelle version enrichie d’une troisième partie, fabrique à l’aide de la réalité virtuelle les conditions d’un rêve collectif.

Centre Pompidou
23 – 26 octobreoct.
Points communs – Théâtre 95
12 – 13 novembrenov.

Ligia Lewis
Still Not Still

Danse
Réserver

La chorégraphe Ligia Lewis poursuit avec Still Not Still sa réflexion sur les silences et les zones d’ombres de l’Histoire. Dans cette pièce, les interprètes rejouent en boucle une partition dont la dimension burlesque ne fait que souligner le tragique.

Centre Pompidou
27 – 30 novembrenov.

Forced Entertainment
Signal to Noise

Théâtre
Réserver

La compagnie menée par Tim Etchells fête ses quarante ans d’existence et n’en finit pas de se renouveler. Plongés dans une réalité virtuelle qui vacille, six comédiennes et comédiens se voient dépossédés de leurs voix, et de leur être. C’est à ne plus rien y comprendre… Bienvenue dans ce nouveau monde.

Centre Pompidou
13 – 22 décembredéc.
Théâtre des Quartiers d'Ivry
22 – 26 janvierjan.

Sébastien Kheroufi
Par les villages

Théâtre
Réserver

C’est au balbutiement de son parcours artistique que Sébastien Kheroufi découvre Par les villages, de Peter Handke qui évoque le retour d’un écrivain dans son village natal. Dans ce contexte crépusculaire où un univers décline au profit d’un autre, s’élèvent les voix des « offensés et humiliés » qui autrefois se taisaient.