Dood Paard
Titus Andronicus
Dood Paard / William Shakespeare
Archive 2007
Théâtre
Titus Andronicus
d’après Titus Andronicus de William Shakespeare
par la Compagnie Dood Paard
Mise en scène, Kuno Bakker, Gillis Biesheuvel, Coen Jongsma, Sara De Roo, René Rood, Manja Topper, Oscar van Woensel
Anne Karin Ten Bosch
Avec Sara De Bosschere, Oscar van Woensel, Gillis Biesheuvel,
Manja Topper et Kuno Bakker
Traduction en néérlandais, Manja Topper et Kuno Bakker
Surtitrage français, Martine Bom
Lumière, Iwan Van Vlierberghe
Son, René Rood
Coréalisation Maison des Arts Créteil, Festival d’Automne à Paris
d’après Titus Andronicus de William Shakespeare
par la Compagnie Dood Paard
Mise en scène, Kuno Bakker, Gillis Biesheuvel, Coen Jongsma, Sara De Roo, René Rood, Manja Topper, Oscar van Woensel
Anne Karin Ten Bosch
Avec Sara De Bosschere, Oscar van Woensel, Gillis Biesheuvel,
Manja Topper et Kuno Bakker
Traduction en néérlandais, Manja Topper et Kuno Bakker
Surtitrage français, Martine Bom
Lumière, Iwan Van Vlierberghe
Son, René Rood
Coréalisation Maison des Arts Créteil, Festival d’Automne à Paris
Trois ans après avoir présenté, au Festival d’Automne, sa vision de la figure de Médée, la compagnie Dood Paard nous convie à une adaptation du Titus Andronicus de William Shakespeare – dont elle a également mis en scène les deux autres « tragédies romaines », Jules César et Coriolan. Cette œuvre de jeunesse, injustement considérée comme mineure, fait partie des pièces politiques de Shakespeare : elle conte le retour à Rome du commandant Titus, bientôt plongé au cœur de luttes politiques et de tragédies familiales, rapidement emporté dans le maelström de la violence.
Une tragédie qui est aussi considérée comme l’une des plus sanglantes de son auteur, donnant à voir un jeu de massacre dont l’outrance ne fait que souligner l’absurdité.
De cette « foire aux atrocités », de ce théâtre où partout le sang suinte, le collectif néerlandais livre une version moins édulcorée que stylisée, avec la verve iconoclaste qui le caractérise. Mais, si Dood Paard prend des libertés avec Shakespeare, qu’ils le traduisent de manière métaphorique ou en soulignent l’ impact violemment contemporain, c’est toujours en bonne intelligence et de façon respectueuse. Des scènes pandémoniaques alternent avec des passages dansés, la drôlerie côtoie le recueillement, les crimes inexcusables prennent des allures de cadavres exquis : ce Titus est un nouveau moyen d’exercer une intarissable inventivité, mais aussi de déployer une intense énergie théâtrale, nourrie d’un rapport instantané au public.
Dood Paard transforme le théâtre en arène, en hémicycle où les enjeux sont politiques ; un espace de débat, lieu d’une émotion collective authentique.
Une tragédie qui est aussi considérée comme l’une des plus sanglantes de son auteur, donnant à voir un jeu de massacre dont l’outrance ne fait que souligner l’absurdité.
De cette « foire aux atrocités », de ce théâtre où partout le sang suinte, le collectif néerlandais livre une version moins édulcorée que stylisée, avec la verve iconoclaste qui le caractérise. Mais, si Dood Paard prend des libertés avec Shakespeare, qu’ils le traduisent de manière métaphorique ou en soulignent l’ impact violemment contemporain, c’est toujours en bonne intelligence et de façon respectueuse. Des scènes pandémoniaques alternent avec des passages dansés, la drôlerie côtoie le recueillement, les crimes inexcusables prennent des allures de cadavres exquis : ce Titus est un nouveau moyen d’exercer une intarissable inventivité, mais aussi de déployer une intense énergie théâtrale, nourrie d’un rapport instantané au public.
Dood Paard transforme le théâtre en arène, en hémicycle où les enjeux sont politiques ; un espace de débat, lieu d’une émotion collective authentique.