Alain Buffard
(Not) a Love Song
Alain Buffard
(Not) a love song
Conception, Alain Buffard
Fabrication, interprétation, Miguel Gutierrez, Vera Mantero, Claudia Triozzi
Musicien, Vincent Ségal
Lumière, Yves Godin
Direction technique, Christophe Poux
Régie son, Félix Perdreau
Production, diffusion, Tanguy Accart, Hélène Joly
Production, PI:ES
Coproduction Festival Montpellier Danse 2007 ; Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon – Programme ReRc ; Centre de Développement chorégraphique de Toulouse Midi-Pyrénées (accueil studio) ; L'échangeur – Fère-en-Tardenois ; Tanzquartier / Vienne ; Les Spectacles vivants-Centre Pompidou ; Festival d'Automne à Paris
Avec le soutien de la Ménagerie de Verre / Studiolab ; Bonlieu -Scène nationale d'Annecy ; Pôle sud / Strasbourg
PI:ES reçoit le soutien de la DRAC Ile-de-France au titre de l’aide à la compagnie conventionnée
En compagnie de l’Adami
Centrée sur les questions du genre et de la sexualité, cette recherche s’est peu à peu ouverte à la narration et a atteint son acmé avec Les Inconsolés (2005), pièce magnifique qui aborde des sujets très sensibles avec une élégance remarquable. Les Inconsolés a également permis à Alain Bufard d’initier un dialogue intense avec la voix (parlée ou chantée) et la musique, dialogue aujourd’hui ardemment poursuivi avec (Not) a love song, qui se réfère à la comédie musicale hollywoodienne pour mieux la pervertir.
« Avec ce projet, je voudrais contaminer les codes musicaux et dramaturgiques du genre, en puisant dans ce qui m’a nourri depuis toujours et qui se trouve au confluent de musiques et de climats esthétiques très variés. » Ainsi contaminée, la comédie musicale se meurt et se mue en tragédie musicale, hantée par les réminiscences d’un certain cinéma – de Sunset Boulevard de Billy Wilder au Secret de Veronika Voss de Fassbinder, de Mae West à Andy Warhol – et par le sentiment inguérissable de la perte. Amour, jeunesse, beauté toujours s’en vont, seules restent les chansons…
Aux trois personnages de (Not) a Love Song, « qui se constituent dans l’ombre des souvenirs cinématographiques » et se confrontent aux froids verdicts des miroirs, Miguel Gutierrez, Vera Mantero et Claudia Triozzi prêtent leur voix, leur corps et leur art du dérapage raffiné.
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