Steven Cohen
I Wouldn’t be seen dead in that !
Steven Cohen / Elu
I Wouldn’t be seen dead in that !
Pièce chorégraphique pour six danseurs
Chorégraphie, Steven Cohen et Elu
Scénographie et costumes, Steven Cohen
Interprètes, John Bateman, Régine Chopinot, Steven Cohen, Elu, Virginie Garcia, Claire Servant
Lumière, Maryse Gautier
Images vidéo, Steven Cohen et Olivier Cornu
Univers sonore, Adhémar Dupuis
Production Ballet Atlantique -Régine Chopinot / BARC, Centre chorégraphique national de La Rochelle
Le Ballet Atlantique - Régine Chopinot / BARC, Centre chorégraphique national de La Rochelle, a pour partenaires le Ministère de la culture et de la communication – Direction Régionale des Affaires Culturelles, la Région Poitou-Charentes, la Ville de La Rochelle.
L’AFAA soutient certains de ses projets à l’étranger.
Coréalisation Les Spectacles vivants-Centre Pompidou, Festival d’Automne à Paris
Théâtre Garonne à Toulouse, 19 et 20 octobre
Steven Cohen et Elu, plasticiens performeurs tout autant que danseurs et chorégraphes sont homosexuels, blancs et sud-africains. À cela il faut ajouter la judéité, redécouverte et ravivée par la récente installation en Europe, de Steven Cohen. Exilés artistiques et volontaires, en résidence depuis quelques années chez Régine Chopinot, leur travail, sédimentation explosive de déterminations politiques, ethniques, religieuses et sexuelles, n’a jamais été présenté à Paris.
I wouldn’t be seen dead in that ! (je préférerais ne pas être vu mort dans cet état !) recycle prothèses animales empaillées, greffes zoomorphiques, vidéo de publicité pour safaris et music-hall emballeriné. Une réflexion poussée à ses limites sur la chasse, son goût et dégoût, et la nature de son gibier ; une exploration des ambivalences de tous ordres, masculin-féminin, chasseur-chassé, douceur-cruauté, mort et vivant.
De ce manifeste des corps corsetés et contraints, de cette empathie physique avec l’animal souffrant et traqué, ce curieux faune chorégraphique de Cohen et Elu tire une force politique et esthétique.
I Wouldn’t be seen dead in that ! ne propose pas moins qu’un face-à-face avec la mort et dénonce l’appétit morbide d’une espèce toujours prête à exhiber ses cadavres maquillés en trophées.
Un transformisme des sexes et des espèces qui brutalise la danse pour lui redonner des griffes.
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