Elise Vigier / Marcial di Fonzo Bo

Loretta Strong / Le Frigo

Copi / Marcial di Fonzo Bo

Archive 2006
Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
6 – 11 novembrenov.
1/3
Loretta Strong, de Copi
précédé de Les poulets n’ont pas de chaises, d’après les dessins de Copi
Conception et mise en scène, Marcial Di Fonzo Bo et Élise Vigier
Musique, Pierre Allio
Jean Yves Gratius, violoncelle
Benoît Gaudelette, percussions
Sylvain Gontard, trompette
Pierre Allio, piano
Lumière, Maryse Gautier
Son, Teddy Degouys
Collaboration au décor, Antoine Bouvret et aux costumes, Yvan Robin
Vidéo, animation et images, Clément Martin
Corps masques et animaux, Anne Leray
Perruques et maquillages, Cécile Kretschmar
Avec Marcial Di Fonzo Bo

Le Frigo
, de Copi (création)
Mise en scène, Marcial Di Fonzo Bo
Collaboration artistique, Élise Vigier
Costumes, Pierre-Jean Larroque
Lumière, Maryse Gautier
Avec Raul Fernandez, Pierre Maillet, Élise Vigier, Angel Pavlovsky (sous réserve)


Directrice de production, Coralie Barthélemy
Production Théâtre des Lucioles. En résidence à La Ferme du Buisson, scène nationale de Marne-La-Vallée. Coproduction Festival d’Avignon, Théâtre de la Ville, Paris, Théâtre national de Bretagne, Le Maillon, Strasbourg, Bonlieu, Scène Nationale d’Annecy, l’Hippodrome, Scène nationale de Douai, Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la Comédie de Valence-Centre Dramatique national Drôme-Ardèche, du Quartz-Scène Nationale de Brest, du Lieu Unique-Scène Nationale de Nantes et de L’AFAA-association française d’action artistique et L’Onda
Le Théâtre des Lucioles est soutenu par la DRAC Bretagne, le Conseil régional de Bretagne, le Conseil général d’Ille-et-Vilaine, la Ville de Rennes
En compagnie de l’Adami

Marcial Di Fonzo Bo entretient avec l’œuvre de Copi un rapport singulier. Au-delà de leur commune origine argentine, le metteur en scène aime à rappeler qu’il est arrivé à Paris en 1987, quatre jours seulement avant la mort de l’auteur et qu’il n’aura jamais pu faire sa connaissance que par son œuvre.
Une œuvre avec laquelle le Festival d’Automne a lui aussi noué une relation forte, Le Frigo ayant été créé dans ce cadre en 1983, alors interprété – ce sera son dernier rôle – par Copi lui même.
La trilogie de spectacles présentés, les deux « monologues » que sont Loretta Strong et Le Frigo et La Tour de la Défense, s’inscrivent dans un projet Copi dont le premier volet a été présenté au Festival d’Avignon et se poursuit à Paris cet automne où il peut être vu dans son intégralité.

En lever de rideau pour le Théâtre de la Ville : Les poulets n’ont pas de chaises, d’après les célèbres dessins de Copi de la Femme Assise, parus dans le Nouvel Observateur pendant les années 1960-1970. Les acteurs jouent avec les dessins projetés sur d’immenses pages blanches, accompagnés par des musiciens.
Loretta Strong est cosmonaute, depuis sa navette spatiale elle tente d’entrer en communication avec la terre. Par le biais de la parole, elle fait intervenir une foule d’autres personnages bien distincts : rats, cosmonautes, hommes-singes de l’étoile polaire, perroquets… Loretta Strong n’est pas un monologue au sens classique du terme, mais une pièce à plusieurs personnages avec un seul comédien.
« Lorsque Copi jouait ce texte cela pouvait durer dix minutes ou trois heures, en fonction de son état d’âme. »
Le Frigo fonctionne différemment. La pièce prend comme prétexte le transformisme de Frégoli, les comédiens interprètent dans un laps de temps très précis une dizaine de personnages qui s’entretiennent simultanément par le truchement des costumes. L., le personnage principal, à qui sa mère a offert un frigo, joue tous les personnages de sa vie, ceux qu’elle aime, ceux qu’elle déteste. L. change beaucoup de costumes. Les costumes valent la même chose que le texte disait Copi, « ils sont envoûtants et vous placent tout de suite le personnage. J’ai écrit Le Frigo en fonction du costume et dans l’écriture elle-même il y a déjà une mise en place qui est celle du changement de costumes ».

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