Robert Lepage

La Trilogie des dragons

Robert Lepage

Archive 2005
Théâtre
1/2

Texte, Marie Brassard, Jean Casault, Lorraine Côté,
Marie Gignac, Robert Lepage, Marie Michaud

Mise en scène, Robert Lepage
Musique, Robert Caux
Interprétation et arrangements, Jean Sébastien Côté
Scénographie, Jean François Couture et Gilles Dubé
Assistant à la scénographie et aux accessoires, Vano Hotton
Lumière, Sonoyo Nishikawa
Costumes, Marie-Chantale Vaillancourt
Réalisation des images, Jacques Collin et Lionel Arnould
Assistante à la dramaturgie, Marie Gignac
Assistant à la mise en scène et régie, Félix Dagenais
Avec Sylvie Cantin, Jean Antoine Charest, Simone Chartrand, Hugues Frenette, Tony Guilfoyle, Éric Leblanc, Véronika Makdissi-Warren, Emily Shelton
Producteur Ex Machina, Michel Bernatchez
Producteur Europe, Japon, Richard Castelli
Coproduction Bergen International Festival / Bergen, BITE : 05, Barbican / London, Festwochen / Berliner, Festspiele Kampnagel / Hambourg, Le Festival de théâtre des Amériques / Montréal, Les Francophonies en Limousin / Limoges, Pilar de Yzaguirre - Ysarca Art Promotions / Madrid, Zagreb World Theatre Festival / Croatie, Teatr Dramatyczny / Varsovie
Ex Machina est subventionnée par le Conseil des Arts du Canada, le Ministère des Affaires Étrangères et du Commerce international du Canada, le Conseil des Arts et des Lettres du Québec, le Ministère de la Culture et des Communications du Québec et la Ville de Québec
Coréalisation Théâtre National de Chaillot, Festival d’Automne à Paris

La Trilogie des dragons, valse à trois temps –
Le dragon Vert, Le dragon Rouge, Le dragon Blanc – composant la saga imaginée et mise en scène par le Canadien Robert Lepage, fait partie de ces spectacles dont on parle d’autant plus que peu ont eu la chance de le voir.  Depuis sa création en 1987, année où La Trilogie reçut le Grand Prix du Festival des Amériques,
ses dragons n’ont cessé de parcourir l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Océanie.  Près de vingt ans plus tard Lepage revient sur « cette Chine imaginaire qui se dessinait  dans la tête de deux gamines des années 30 élevées aux abords mystérieux du quartier chinois de Québec, aujourd’hui disparu ». En quelque six heures de spectacle, de 1910 à aujourd’hui, les époques se succèdent  et déroulent « une longue valse migratoire d’est en ouest jusqu’aux portes de l’Orient…  De Québec à Toronto et Vancouver, jusqu’à Hong Kong, l’Angleterre, Tokyo, Hiroshima et la Chine de Mao ».
On retrouve dans cette nouvelle version les personnages qui firent l’immense succès de la première : Françoise et Jeanne, enfants inséparables qui jouent au magasin avec des boîtes à chaussures, faisant apparaître la rue Joseph et ses boutiques. Lépine le croque-mort…  Le salon de barbier du père de Jeanne, où celle-ci croise les regards de Bédard, dont les cheveux roux la fascinent, la blanchisserie du vieux Wong, où aboutit par un soir frisquet William S. Crawford, venu d’Angleterre dans l’espoir d’installer son négoce à Québec…
« Je ne suis jamais allée en Chine. Quand j’étais petite, il y avait des maisons ici.
C’était le quartier chinois. Si tu grattes le sol avec tes ongles tu vas trouver de l’eau et de l’huile à moteur. Si tu creuses encore tu vas sûrement trouver des morceaux de porcelaine et du jade et les fondations des maisons des chinois et si tu creuses encore plus loin tu vas te retrouver en Chine. » Une conspiration poétique qui oscille entre humour et gravité, émotion et retenue, et tente d’apporter une réponse nouvelle à l’une des questions que posait la première Trilogie : à quoi rêve donc le buandier chinois du quartier Saint Roch ?

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