Raimund Hoghe

Young People, Old Voices

Raimund Hoghe

Archive 2005
Danse
1/3

Mise en scène et chorégraphie, Raimund Hoghe
Collaboration artistique, Luca Giacomo Schulte
Lumière, Raimund Hoghe, Amaury Seval
Son, Frank Strätker
Musique, Leo Ferré, Pablo Casals, Judy Garland, Dean Martin, Bobby Solo, Peggy Lee, Pat Boone, Patsy Cline, Leonard Bernstein, Niña de Antequerra, Etta James, Alberta Hunter, Rebecca Pan, Patti Page,Billie Holiday, Victoria de los Angeles, Dalida, Bette Davis, Jacques Brel, Lieven Dousselaere
Avec Lorenzo De Brabandere, Wouter Bouchez, Sarah Késenne,
Kristin Rogghe, Pascale Cuggia, Heine Røsdal Avdal, Nicolas Marie, Koen De Preter, Bérengère Bodin, Dorien Bastiaensen, Lieven Dousselaere, Raimund Hoghe
Production Kaaitheater / Bruxelles & Bruges 2002 – Capitale culturelle de l’Europe
CoproductionMontpellier Danse, Springdance / Works / Utrecht, Pumpenhaus / Münster
Coréalisation Les Spectacles vivants-Centre Pompidou, Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de Ministerium für Wohnen und Städtebau, Kultur und Sport des Landes, Nordrhein-Westfalen, De Vlaamse Gemeenschap - NRW in Flandern 2002
en collaboration avec Groupe Kam Laï/Paris, Cultuurcentrum Bruges
Arte présente : Carte postale de Raimund Hoghe, réalisation Richard Copans
30 octobre, 20h15 dans Danse

Douze danseurs d’une vingtaine d’années, amateurs ou professionnels, face à Raimund Hogue, qui leur parle, qui les regarde, les accompagne ; en contrepoint musical, les voix du passé, celles de Jacques Brel, Bette Davis, Léo Ferré ou Dean Martin, dont l’émotion vient habiter cette variation sur le Sacre du Printemps de Stravinsky. Young People, Old Voices est une pièce minimaliste, abstraite et ciselée, où la recherche formelle se double d’un engagement historique qui explore la mémoire collective, sollicitée par ces chansons populaires. Un engagement politique, également, qui refuse le corps esthétiquement normé, le préférant sans artifices. Qu’ils soient plongés dans l’eau ou alignés, appuyés les uns contre les autres, qu’ils se rallient ou se scindent, les corps produisent leur propre langage, qu’il appartient à chaque spectateur d’interpréter.
« Mes sujets d’inspiration sont la réalité qui m’entoure, le temps dans lequel je vis, ma mémoire de l’histoire, les gens, les images, les sensations, la puissance et la beauté de la musique ainsi que la confrontation avec le corps - qui dans mon cas, ne répond pas aux idéaux conventionnels de beauté. Voir sur la scène des corps qui s’éloignent de la norme est important - non seulement du point de vue de l’histoire, mais aussi du point de vue de l’évolution actuelle qui tend à rabaisser le statut de l’homme à celui d’artefacts ou d’objets design.»

Après avoir écrit plusieurs années pour l’hebdomadaire allemand Die Zeit, Raimund Hoghe a été le dramaturge de Pina Bausch au Tanztheatre Wuppertal de 1980 à 1990. En 1989 il commence à écrire ses propres pièces, et à partir de 1994, intervient sur scène pour participer en tant qu’interprète à ses créations.

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