Lloyd Newson

Just for Show

DV8

Archive 2005
Danse
1/3

Création en France
Chorégraphie, Lloyd Newson
Musique, John Hardy et Simon Hunt
Scénographie, Lloyd Newson et Naomi Wilkinson
Lumière, Jack Thompson
Costumes, Christina Cunningham
Artiste video, Olivier Manzi
Video Design, Niall Black
Coproduction Romaeuropa Festival, Accademia Filarmonica / Rome, National Theatre / London,
Théâtre de la Ville / Paris, Spielzeiteuropa / Berliner Festspiele, Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du Festival de Brighton
Ce projet a reçu le soutien de la Fondation Calouste Gulbenkian
Un projet Artsadmin
Avec le soutien du British Council et de la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent

«Pour être capable de vivre, on a besoin d’illusions ».
Une citation d’Otto Rank choisie par DV8 pour résumer son projet.
Just for Show dresse le constat d’un monde où le paraître est devenu plus important que l’être, où feindre est devenu synonyme de réussite, où de séduisants mensonges cachent de sales vérités : un spectacle où l’on se donne en spectacle.
« Une exploration de l’illusion et de la désillusion… Là où la ligne entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas n’existe plus. » Projections virtuelles, nudité, violence verbale… Ignorant tabous et conventions, les interprètes explorent l’importance de l’apparence et de l’image dans nos vies. Une création qui lève le voile sur les vicissitudes tragicomiques de la condition humaine.
Fondé en 1986 par le chorégraphe australien Lloyd Newson et installé à Londres, DV8 s’est fait le porte-parole d’une danse hors normes (prononcé à l’anglaise le nom de la compagnie signifie
« deviate », c’est-à-dire « dévier ») : « dans son travail, DV8 Physical Theatre cherche à prendre des risques, esthétiquement et physiquement, à abattre les barrières séparant danse, théâtre et opinions personnelles. Mais avant tout il s’agit de communiquer des idées clairement et sans prétentions. Nos œuvres se veulent radicales, tout en restant accessibles au plus grand nombre. »

Dans le même lieu

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
13 – 22 septembresept.

Anne Teresa De Keersmaeker, Radouan Mriziga / Rosas, A7LA5
Il Cimento dell’Armonia e dell’Inventione

Danse

Faire entendre Les Quatre saisons de Vivaldi, utiliser les outils de la danse pour affiner l’écoute de ce chef-d’œuvre baroque : c’est le pari relevé par Anne Teresa De Keersmaeker, en collaboration avec le chorégraphe et danseur Radouan Mriziga. Une alliance placée sous le signe de l’abstraction, qui renoue avec l’imaginaire écologique du célèbre concerto.

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
23 – 28 septembresept.

Rabih Mroué
Who’s Afraid of Representation?

Théâtre Portrait

Nous sommes en compagnie de figures du Body Art européen (Joseph Beuys, Orlan, Marina Abramović…) via leurs témoignages relatifs aux exhibitions et scarifications publiques pratiquées autour des années 1970. Parallèlement, intervient le récit d’un employé de bureau libanais relatant la tuerie véridique qu’il a perpétrée sur son lieu de travail, arguant de motivations fluctuantes.

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
3 – 5 octobreoct.
Maison des Arts de Créteil
6 – 7 novembrenov.

Lola Arias
Los días afuera

Théâtre
Réserver

Entre spectacle musical et documentaire, Lola Arias signe une composition chorale dans laquelle six ancien·ne·s détenu·e·s évoquent leur vie pendant et après leur détention : six destins croisés qui interrogent les formes de violence dans la société contemporaine tout en explorant les marges de la fiction et du réel.

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
5 – 16 novembrenov.

Robert Wilson
PESSOA – Since I've been me

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Fernando Pessoa est le héros de cette nouvelle création de Robert Wilson. Un héros paradoxal puisque le poète portugais a passé sa vie à se démultiplier inventant des hétéronymes, auteurs fictifs auxquels il attribuait des œuvres écrites de sa main, imaginant même des relations, amicales ou de maître à disciple, entre ses différents avatars.

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19 – 23 novembrenov.

Jan Martens
VOICE NOISE

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Pièce de rupture aux yeux de Jan Martens, VOICE NOISE réunit six danseurs et danseuses pour façonner un paysage sonore composé de quelques-unes des grandes interprètes et compositrices de notre temps. Se demandant comment certaines ont été réduites au silence, le chorégraphe questionne à sa façon, pop et précise, une histoire contemporaine.