Gilberte Tsaï

Une Nuit à la Bibliothèque

Gilberte Tsaï

Archive 2005
Bibliothèque historique de la Ville de Paris – Hôtel de Lamoignon
14 novembrenov. – 1 décembredéc.
1/6

Texte, Jean-Christophe Bailly
Mise en scène, Gilberte Tsaï
Musique, Anne Fischer
Costumes, Françoise Luro et Cidàlia da Costa
Lumière, Hervé Audibert
Avec Olivier Cruveiller, Jean-François Perrier, Violaine Schwartz, Clément Victor
Production du Centre dramatique national de Montreuil
En coréalisation avec le Festival d’Automne à Paris
Spectacle coproduit avec le Teatro Due à Parme
Avec le soutien de l’Institut Mémoire de l’Edition Contemporaine / Abbaye d’Ardenne
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Remerciements à Paris Bibliothèques 

Une lecture de Jean-Christophe Bailly aura lieu à la bibliothèque St Fargeau le samedi 26 novembre à 15h

Une manière de rêve éveillé : la parole donnée aux livres, fantômes loquaces descendus, par une nuit claire, des rayonnages poussiéreux de la bibliothèque. Le bonheur de surprendre leurs silencieuses conversations sans qu’ils ne s’en aperçoivent.
Il y a celui-ci qui se plaint d’être si peu demandé par les lecteurs, cette autre, une demoiselle, heureuse de son nouveau compagnon d’étagère, ce troisième, un petit nouveau, qui aimerait tant savoir comment est le monde mystérieux que l’on aperçoit au travers des fenêtres ouvrant sur la ville, un dernier qui ne connaît pas sa fin et aimerait tant qu’on la lui lise.
Des livres qui parlent de leurs lecteurs, celui-ci, lécheur de page dégoûtant, cet autre, habitué aux ongles noirs, cette dernière, disparue, qui ne lisait jamais que ce chapitre si lumineux où l’on voyait fleurir les pommiers…
Une fable qui s’installe dans les murs de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris après avoir été créée à la Bibliothèque Palatine de Parme, à Dijon et à Saratov.
Les spectateurs prennent place aux tables des lecteurs quand les comédiens disent l’encre et le temps des livres. Une interrogation sur la lecture, mais aussi sur le rapport que les livres entretiennent avec le réel, les lecteurs avec les livres. Sur un monde où les hommes auraient tous péri : un monde sans lecteurs.