Théâtre du Radeau François Tanguy

Coda

François Tanguy / Théâtre du Radeau

Archive 2005
Théâtre
1/3

Création du Théâtre du Radeau
Mise en scène, scénographie et lumière, François Tanguy
Son, Mathieu Oriol, François Tanguy
Construction décor, Bertrand Killy, Fabienne Killy, Fröde Bjornstad,
Jérôme Gendron, David Frenehard, les Baltringos

Avec Jessica Batut, Fröde Bjornstad, Laurence Chable, Dominique Collignon-Maurin, Emilie Couratier, Dietrich Garbrecht, Boris Sirdey 
Coproduction Théâtre du Radeau/Le Mans ; Théâtre National de Bretagne/Rennes ; Festival d’Avignon ; Odéon – Théâtre de l’Europe ; Centre Chorégraphique National Rilleux-la-Pape/Compagnie Maguy Marin ; Théâtre Garonne/Toulouse
Festival d’Automne à Paris
Le Théâtre du Radeau est subventionné par la D.R.A.C. Pays de la Loire, la Ville du Mans, le Conseil Régional des Pays de la Loire  et le Conseil Général de la Sarthe. Soutenu par l’ONDA pour les accueils en France et par CulturesFrance
pour les tournées internationales

En une quinzaine d’années, François Tanguy et le Théâtre du Radeau sont parvenus à installer – à l’image de ces lieux singuliers qu’ils occupent au Mans, « la Fonderie », ancienne usine hantée de théâtre ou chapiteau nomade provisoirement installé à la lisière d’un bois – l’un des univers les plus personnels de la scène francophone. Dans Coda, comme dans ses précédents spectacles – Choral, Orphéon, Cantates – la référence musicale annonce une écoute différente du texte : « un théâtre pratiqué comme une célébration, où il ne s’agit pas tant de représenter que de mettre en abîme le mythe et le sens du langage. » Contre le flux d’une communication contemporaine oublieuse, François Tanguy construit un théâtre de mémoire où passent les ombres et les voix de Dante, d’Artaud, de Kafka, d’Hölderlin, Lucrèce ou Gadda mais aussi de Verdi, Luigi Nono, Maderna et Wolfgang Rihm, souvent inaudibles mais traversant profondément l’espace, les corps et les visages des acteurs qui les portent jusqu’au vertige.
Textes, auteurs, acteurs, danseurs, apparitions et disparitions, élans et chutes, rumeurs et chants, corps et âmes sont ici comme autant d’effigies, de spectres qui s’inscrivent aux lisières de la conscience.
« Coda, c’est là que ça commence, un mouvement qui ne consisterait qu’à tendre vers ce seuil d’où le mouvement par la perception se remet en mouvement. »