Marco Berrettini

No paraderan

Archive 2004
Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
1 janvierjan.

No Paraderan
Direction artistique, Marco Berrettini
Interprètes, Marco Berrettini, Jean-Paul Bourel, Valérie Brau-Antony, Carine Charaire, Bruno Faucher, Chiara Gallerani, Gianfranco Poddighe, Anja Rottgerkamp
Lumière, Bruno Faucher
Scénographie, Jan Kopp et Bruno Faucher
Coproduction *Melk Prod, Théâtre de la Ville/Paris, Festival d’Automne à Paris, L’Espace Malraux, scène nationale de Chambéry et de Savoie (Résidence de création), le Centre chorégraphique national de Créteil et du Val de Marne / Compagnie Montalvo-Hervieu
Avec le soutien de l’Adami, de  la  Fondation Beaumarchais  et de la MC2, Maison de la culture de Grenoble et l’aide du Parc de la Villette pour le prêt de studio
*Melk Prod  est soutenu par la DRAC Ile-de-France / Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide aux compagnies
Tournée :
Le Parvis, scène nationale de Tarbes 16 décembre 2004

En 1917, le Théâtre du Châtelet accueille Parade, conçu par Jean Cocteau, Erik Satie et Pablo Picasso pour les Ballets Russes de Serge Diaghilev, sur une chorégraphie de Léonide Massine. Guillaume Apollinaire voit dans ce ballet surréaliste le « point de départ de l’esprit nouveau ». Aujourd’hui, Marco Berrettini reprend très librement une référence qu’il inverse : No Paraderan, « ils ne paraderont pas ».
Le thème reprend celui imaginé par Cocteau, traitant du désir et de la frustration, jouant avec le fantasme du spectaculaire : à l’extérieur d’une salle de spectacle, des artistes proposent des extraits de leurs numéros pour attirer le public. Les gens passent, observent, mais aucun n’entre pour assister à la représentation.
Si les Ballets Russes proposaient une parade aux événements sociaux des années 20, les danseurs de Berrettini se révoltent face à la menace qui pèse sur le monde du spectacle des années 2000 – actualité brûlante… « Face à la masse grandissante d’artistes multiplexes, confrontés aux critiques de la non-danse, menacés par la dérive populiste, nos sept super-artistes ont décidé de dire NON ! Voilà qu’au sommet de leur art, reconnus par les médias, un silence apparaît. Telle une hypnose qui les rend rebelles, nos stars du spectacle protestent. Surqualifiés, ils ont du mal à nous convaincre que les privilèges démobilisent ».

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