Jérôme Bel
The show must go on 2
The show must go on 2
Conception, Jérôme Bel
Interprétation, Gilles Gentner ou Fredéric Seguette
Coproduction, R.B./Jérôme Bel, Kaaitheater/Bruxelles, Hebbel Am Ufer/Berlin, Les Spectacles vivants Centre Pompidou/Paris, Festival d’Automne à Paris
Avec le concours de Allianz Kulturstiftung/Munich
Avec le soutien de TanzWerkstatt/Berlin, Stuk Kunstencentrum/Leuven, Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon, programme ReRc
R.B est soutenu par la DRAC Ile-de-France / Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide aux compagnies et par l’AFAA pour ses tournées à l’étranger
Hebbel am Ufer/Berlin, du 29 au 31 octobre
Panorama / Rio de Janeiro, du 3 au 58 novembre
Créé en 2001 au Deutsches Schauspielhaus de Hambourg, The show must go on disséquait les mécanismes du spectacle de masse en mettant sobrement en scène une vingtaine d’acteurs et un DJ qui faisait se succéder des hits de la musique pop de ces 30 dernières années.
Avec The show must go on 2 Jérôme Bel continue ses recherches sur les enjeux de la représentation performative. Cette fois-ci ce n’est pas la musique qui est le matériau principal de ce spectacle mais le langage. Un spectacle de théâtre cette fois-ci, et non de danse.
Car il est bien question ici, d’écrire un pièce de théâtre qui s’écrira sur la scène elle-même et en trois dimensions, se référant formellement au Mallarméen « Un coup de dés jamais n’abolira le hasard ». Cette pièce sera écrite dans un anglais élémentaire. Il ne s’agit pas ici de littérature mais du pur pouvoir véhiculaire de cette langue dans le contexte de globalisation culturelle auquel cette pièce est vouée.
L’unique acteur devra donc écrire la pièce sur la scène, au vu de tous, et la jouer dans la mesure de ses possibilités. C’est au moyen du langage (l’outil de communication humain le plus sophistiqué) et du théâtre (dispositif certes archaïque, mais qui a fait ses preuves) que l’auteur/acteur espère pouvoir articuler certains enjeux impossibles à mettre à jour sans ces deux mediums.
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