Alain Buffard
Mauvais genre
1 janvierjan.
Mauvais genre
Conception : Alain Buffard
Avec Jérôme Andrieu, Trisha Bauman, Alain Buffard, Régine Chopinot, Herman Diephuis, Matthieu Doze, Héla Fattoumi, Simon Hecquet, Christophe Ives,
Jennifer Lacey, Anne Laurent, Vera Mantero, Julie Nioche, Rachid Ouramdane, Pascale Paoli, Mickaël Phelippeau, Cécile Proust, Laurence Rondoni, Mark Tompkins
Et sous réserve : Georgette Dee en special guest
Production pi:es
Coproduction Festival Montpellier Danse 2003, le Consortium centre d’art contemporain - département nouvelles scènes
Coréalisation Les Spectacles vivants Centre Pompidou, Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien d’Eminence
Dans le cadre du programme Initiative d’artistes en danse contemporaine – Fonds pour la danse de la Fondation de France
pi:es reçoit le soutien de la DRAC Ile-de-France au titre de l’aide à la compagnie
Avec le solo Good Boy (1998), Alain Buffard a initié une nouvelle appréhension du corps dans la danse, exploitant les avancées du body art et de l’art performatif du début des années 1970. Mauvais genre est une extension de ce solo autobiographique, déployé ici avec une trentaine de danseurs /chorégraphes rattachés à l’émergence de cette esthétique et c’est tout un paysage de la danse contemporaine que donne à lire ce spectacle pour tous les genres et tous les sexes. Car Mauvais genre est avant tout une pièce sexuelle, dans laquelle le chorégraphe met l’accent « sur la production sonore de nos corps : des splashes et des booms. Et sur la capacité de chacun à se rendre poreux à sa propre féminité et à sa propre masculinité : des talons pour les boys oui, mais pas de falbalas, des slips kangourous pour les girls oui, mais sans dentelles ».
Au cours de sa recherche sur le corps hétérogène, Buffard s’est rapproché des préoccupations de l’art visuel contemporain dans lequel il s’est largement impliqué au début des années 90. Si Good Boy explorait les états organiques de l’homme en le mettant à nu avec tout ce qui l’altère et le transforme, Mauvais genre bouscule les déterminismes anatomiques et les codes qui imposent à nos corps d’être politiquement corrects.
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