Romeo Castellucci

p.#06 paris

Tragedia endogonidia VIè épisode

Archive 2003
Odéon-Théâtre de l’Europe – Théâtre de l'Odéon
1 janvierjan.
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Romeo Castellucci / Socìetas Raffaello Sanzio
P.#06 Paris
Tragedia Endogonidia

VIe Épisode
de Romeo Castellucci / Socìetas Raffaello Sanzio
Création
Mise en scène, scénographie, lumière et costumes, Romeo Castellucci
Composition dramatique, sonore et vocale, Chiara Guidi
Trajectoires et écritures, Claudia Castellucci
Musique originale et exécution en temps réel, Scott Gibbons

Production Socìetas Raffaello Sanzio, Festival d’Avignon, Hebbel Theater/Berlin, KunstenFESTIVALdesArts/Bruxelles, Bergen International Festival, Odéon-Théâtre de l’Europe avec Romaeuropa Festival, le Maillon-Théâtre de Strasbourg, LIFT (London International Festival of Theatre), le Théâtre des Bernardines avec le Théâtre du Gymnase/Marseille, le Festival d’Automne à Paris
En collaboration avec Emilia Romagna Teatro Fondazione-Modena
Avec le soutien de Programme Culture 2000 de l’Union Européenne
Tournée : RomaEuropa Festival du 21 au 26 novembre, Le Maillon-Théâtre de Strasbourg février 2004, LIFT mai 2004, Les Bernardines septembre 2004, Cesena octobre 2004

P.#o6 Paris : nom codé d’une station du chemin de croix rituel auquel la Sociétas Rafaello Sanzio soumet la tradition du théâtre. Après la rhétorique (Giulio Cesare), le meurtre de l’homme (Genesi), c’est au tour de la tragédie d’être soumise à la question. Tragedia Endogonidia, onze épisodes présentés en trois ans dans autant de villes européennes, est régie par un principe organique (figures récurrentes pour un spectacle repensé chaque fois différemment) qui prend souche dans une matière commune : refonder le lien tragique « là où le politique attend son invention ». Au plus loin d’Eschyle et de la tradition, « immense archive vide à laquelle il convient de mettre le feu », Roméo Castellucci dessine un lieu vacant ouvert aux expériences les plus extrêmes. Au cœur de la contradiction dont témoigne son titre, entre la mort du héros que présuppose la tragédie et l’immortalité de la gonade, organisme capable de se survivre indéfiniment par dédoublement de soi.