Odile Darbelley / Michel Jacquelin

A l'ombre des pinceaux en fleurs. D'où vient la lumière dans les rêves ?

Archive 2003
Théâtre de la Cité internationale
1 janvierjan.
1/3

A l'ombre des pinceaux en fleurs.
Odile Darbelley et Michel Jacquelin
Maison des Arts Créteil
D'où vient la lumière dans les rêves ?

Odile Darbelley et Michel Jacquelin
Création
Le Grand feuilleton épisodes 2 et 3
Réalisation, Odile Darbelley et Michel Jacquelin
avec la participation de Julia Boix-Vives, Vincent Bossu, Pierre Clarard, Jerry Di Giacomo, Léandre Garcia-Lamolla, Chicco Gramaglia, Cyril Hernandez, Christian Jéhanin, Dany Kanashiro, Donatienne Michel-Dansac
Durée : 1h15 chaque épisode
Coproduction Maison des Arts Créteil, Fondation Professeur Swedenborg pour l’Art Contemporain, Association Arsène, Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain, du Centre Dramatique de Bretagne/Lorient, du Centre Culturel André Malraux-Scène Nationale/Vandoeuvre-les-Nancy, du Théâtre Garonne/Toulouse, du Festival d’Avignon, du Théâtre de la Cité Internationale, du Théâtre de l’Eclipse, de l’Adami, de la Drac Ile-de-France, de la Région Ile-de-France, de la DMDTS

Combien un A.Pophtegme sont-ils ? Un à la fois, et pour toujours. Et pourtant si nombreux... Complices du/des précédent(s), on citera pour mémoire Duchamp Duchamp, Jack O’Metty et l’énigmatique tribu Asa, découverte par le Professeur Swedenborg avant d’être présentée en 2001 à la Cité Internationale. Depuis quelques années, Odile Darbelley et Michel Jacquelin abandonnent à l’attention sans cesse déjouée du spectateur des objets singuliers que traversent l’humour et la mise à distance, qui tiennent du théâtre pour l’espace de leur représentation et de l’oeuvre d’art pour les questions qu’ils agitent. Le grand feuilleton au fil des divers épisodes entend investir de façon spécifique chaque lieu et ses hors-champs artistiques (car il est rare au théâtre qu’on ne soit pas à assassiner quelque Polonius où à traquer une Mouette en coulisse) en y installant « une sorte de Factory à la Warhol, mais en construction, ludique, collective et publique ». Tout en conservant les règles du genre : résumé de l’action, personnages récurrents, suspens, les épisodes 2 et 3 présenteront à vue ce flottement recherché et maîtrisé d’un work in progress qui naît de la confusion entretenue entre réalité et fiction.