Merce Cunningham

Fluid canvas (2002)

Archive 2003
Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
1 janvierjan.
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Merce Cunningham
Fluid Canvas (2002)
Création
2003
Chorégraphie, Merce Cunningham
Musique, John King, Longtermparking
Décors, Marc Downie, Shelley Eshkar et Paul Kaiser
Costumes, James Hall
Lumière, James F. Ingalls
avec Cédric Andrieux, Jonah Bokaer, Lisa Boudreau, Ashley Chen Paige Cunningham, Holley Farmer, Jean Freebury, Jennifer Goggans, Mandy Kirschner, Koji Mizuta, Daniel Roberts, Daniel Squire, Jeannie Steele, Derry Swan, Robert Swinston 

Commande du Barbican Center, London and Cal Performances, Berkeley.
Avec le soutien de l’American Center Foundation, AT&T Foundation, Robert W. Wilson, and Phyllis Wattis et le public funds from the New York City Department of Cultural Affairs.
Création 2003
Coréalisation Théâtre de la Ville/Paris, Festival d’Automne à Paris
Également au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines 12 et 13 décembre, partenaire en Ile-de-France.

Lorsque la compagnie de Merce Cunningham fête son demi-siècle d’existence, c’est toute la danse contemporaine qui célèbre son anniversaire. On mesure aujourd’hui encore l’apport de la « révolution Cunningham », ce geste pionnier ouvert sur l’abstraction qui affirmait que le geste était premier et que nul n’était besoin d’histoire ou d’expression des sentiments pour donner un sens à la danse. Un détournement en règle de ce que fut le ballet classique - dont Merce Cunningham respecte cependant la rigueur et une exigence technique fondamentale - qui est à l’image de ce qu’il fit subir aux autres canons du spectacle en s’affranchissant de la coordination musique/mouvement, de la frontalité et de la symétrie.
Pour cette nouvelle collaboration de Merce Cunningham et du Festival d’Automne à Paris (La première remonte à 1972, année du premier Festival), deux chorégraphies sont présentées : Fluid Canvas, créée en 2002 à l’occasion du festival Dance Umbrella de Londres, montrée ici pour la première fois en France et réalisée grâce au logiciel Lifeforms dont Cunningham, en amoureux du dessin et de la vie, se sert « comme d’un pinceau virtuel », l’autre, une création mondiale qui témoigne de la capacité illimitée du maître à travailler l’avenir.
« Le monde est autour de nous, pas seulement devant. Dans la rue, nous devons changer constamment la direction de notre regard ; c’est pareil pour la danse ; plusieurs séquences peuvent se dérouler simultanément. Chaque danseur est un centre qui se déplace à travers l’espace ; cela crée une situation libre où tout change perpétuellement ».
Merce Cunningham

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