DV8 / Lloyd Newson
The cost of living
1 janvierjan.
DV8
The Cost of Living
Création en France
Chorégraphie, Lloyd Newson
Musique, Gareth Fry
Scénographie, Lloyd Newson et Liam Steel
Lumières, Jack Thompson
Costumes, Katy McPhee
Vidéo, Oliver Manzi
avec José Maria Alves, Robin Dingemans, Thom Fogarty, Irene Hardy, Tom Hodgson, Eddie Kay, Eric Languet, Matthew Morris, Eddie Nixon, Kareena Oates, Talia Paz, Rowan Thorpe, David Toole, Vivien Wood, Arnon Zlotnik
Durée : 90’
Coproduction Romaeuropa Festival, Julidans Festival / Stadsschouwburg Amsterdam, PACT Zollverein / Choreographisches Zentrum NRW, Hebbel-Theater / Berlin, Théâtre de la Ville / Paris, Festival d’Automne à Paris
Commande du Sydney 2000 Olympic Arts Festival, en coproduction avec DV8 et le Royal Festival Hall et en collaboration avec Dance Umbrella
Un projet Artsadmin
Le nom de la compagnie se lit « deviate », traduire « dévier », façon choisie par Lloyd Newson d’avancer sans masque et sans préambule sur les terres du « beau » et du « bon goût ». Australien aujourd’hui fixé en Angleterre, Lloyd Newson dérange et provoque impitoyablement, qu’il clame haut et fort son homosexualité (My Sex, Our sex), qu’il se penche sur la misère des rêves du samedi soir (The Happiest Day of my Life) ou dénonce la marchandisation de l’humain, sujet premier de The Cost of Living, sa dernière création. Sur le plateau, « deux danseurs classiques qui n’ont pu faire carrière parce que leur corps n’étaient pas « aux normes », un homme obèse, une junkie, un espiègle retraité et l’extraordinaire David Toole, homme-tronc et néanmoins danseur d’exception » répondent sans détour à la question de Newson : « Pris entre ce que nous sommes et ce que nous pensons devoir être, nous nous camouflons dans le conformisme, nous nous dissimulons derrière des masques, sourions et faisons semblant pour être invités au bal. Mais que se passe-t-il pour ceux qui ne sont pas invités, qui ne sont pas parfaits, qui ne peuvent simuler ? ».
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