William Kentridge
Confessions
William Kentridge/Kevin Volans/Italo Svevo
Confessions
d’après La Conscience de Zeno d’Italo Svevo
création en France - Spectacle en anglais surtitré en français
Mise en scène et animation, William Kentridge
Livret, Jane Taylor
Musique, Kevin Volans
avec le Sontonga Quartet
Conception des marionnettes, William Kentridge
Créateur des marionnettes, Adrian Kholer
Handspring Puppet Company
Costumes, Mathilda Engelbrecht
Avec David Minnaar (acteur)
Otto Maidi, Lwazi Ncube, Phumeza Matshikiza (chanteurs)
Durée : 90’
Production Handspring Puppet Company / Johannesburg, Schauspiel Frankfurt, Art Bureau München
Coproduction Berliner Festspiele, Documenta 11/Kassel, Kampnagel/Hamburg, Ministerio per i beni e le attivita culturali / Direzione generale per l’archittetura e le arti contemporane / Centro nazionale per le arti contemporanee / Festival RomaEuropa, Salamanca 2002-Ciudad Europea de la Cultura,
KunstenFESTIVALdesArts/Bruxelles, Théâtre d’Angoulême, Scène nationale, Les Spectacles vivants Centre-Pompidou, Paris, Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de l’Onda
Tournée : Kampnagel/Hamburg 21 Novembre. Théâtre de Caen 26 et 27 novembre. Théâtre d’Angoulême 10 et 11 janvier 2003. La Filature/ Mulhouse 24 et 25 janvier. La Rose des Vents/
Confessions est l’aboutissement d’un projet engagé depuis plusieurs années par le metteur en scène d’origine australienne William Kentridge et l’auteur Jane Taylor autour du roman d’Italo Svevo, La Conscience de Zeno. Un opéra singulier où se mêlent le cinéma vivant né des manipulations de la Handspring Pupett Company, la partition de Kevin Volans interprétée en direct par le Sontonga Quartet et le jeu d’acteur.
Dans les rues de Trieste qui ne sont pas sans rappeler, dit William Kentridge, la Johannesburg des années 1980, Zeno, figure emblématique d’une génération qui s’accommode des limites de la connaissance de soi, erre et évoque les grands moments d’indécision qui ont marqué sa vie et instauré les rapports non résolus avec son père, sa femme et sa maîtresse.
Prenant ses distances avec l’adaptation – seuls deux chapitres du roman sont ici traités, « Histoire de mon mariage » et « L’épouse et la maîtresse » - William Kentridge laisse la lumière du roman projeter à l’intérieur de la tête de Zeno, une fantasmagorie d’ombres où le plaisir érotique travaille l’hypocrisie bourgeoise.
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