Unyul Talchum
Théâtre masqué
1 janvierjan.
Unyul Talchum
Théâtre masqué
Compagnie Unyul Talchum
Inscrite au Patrimoine immatériel coréen, n° 61
Cha Boo-Hoi, directeur artistique
Dix-huit musiciens, acteurs-chanteurs et danseurs
Trésors nationaux : Kim Chun-Sin, percussion/buk
Min Nam-Soon, percussion/janggo
Durée : 80'
Coréalisation Théâtre de la Ville, Festival d’Automne à Paris
Le talchum -théâtre masqué- est né il y a environ trois siècles. Transmis oralement, marqué par le chamanisme, cet art scénique relève de plusieurs disciplines : musique, danse, théâtre, rituel. On sait que les chamanes portaient des masques -en bois, papier mâché ou taillés dans une courge-, pour chasser les mauvais esprits. Permettant à l'acteur d'incarner les puissances surnaturelles et de servir d'intermédiaire avec les esprits, ces masques expriment sentiments et états d'âme : le blanc, outre l'Ouest, symbolise la noblesse ; le noir, le Nord, exprime la cruauté.
Ce style de théâtre dansé avec masques a pour origine Unyul, (province de Hwanghae, Corée du Nord). La compagnie est établie aujourd'hui à Incheon, à l'ouest de Seoul. Elle utilise quatorze masques. Le spectacle commence par la danse d'exorcisme du Grand Lion Blanc, saja chum, figure mythique animée par trois acteurs. Suivent la danse du moine novice adressée aux points cardinaux, la danse des huit moines bouddhistes. Les scènes centrales, indépendantes, présentent les trois frères yangban –la noblesse de terroir– ridiculisés par leur serviteur Maltuggi ; le vieux moine ivre humilié par une femme qui prétend le séduire ; l'histoire de la vieille Miyal, partie à la recherche de son époux Yonggam, qui sera tuée par la concubine Ttundanjip. Son âme ne pourra trouver l’apaisement qu'après accomplissement, par une chamane, du rituel qui constitue la dernière partie du spectacle.
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