David Cronenberg / Abbas Kiarostami / Mohsen Makhmalbaf / Samira Makhmalbaf
David Cronenberg / Panorama du cinéma iranien
Coréalisation Cahiers du Cinéma, Festival d'Automne à Paris.
Avec le concours de l'American Center Foundation et d' agnès b Avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d'Ile -de-France-Ministère de la Culture et de la Communication
David Cronenberg
Rétrospective intégrale comprenant les premiers films quasi expérimentaux des années 1960, jusqu'à Existenz, ainsi que les séries télé et les spots publicitaires.
Si l'on devait rattacher David Cronenberg à une branche de l'art contemporain, on serait bien entendu tenté d'évoquer l'art vidéo (Vidéodrome) mais aussi le body-art (Crash) ou encore tout ce qui touche a la cybernétique et au fantasme de fusion de l'organisme humain avec des machines (Existenz). David Cronenberg est néanmoins, avant tout, un cinéaste dont les films s'organisent souvent autour de citations picturales classiques détournées (la pietà dans Dead Ringers, Thomas l'Incrédule dans Vidéodrome, etc.) ou d'artefacts et de machines les plus diverses (consoles de jeu "molles", machines à écrire-insectes) qui restent dans les mémoires comme des raccourcis visuels et symboliques de la modernité.
Serge Grünberg
Panorama du cinéma iranien
Kaniush Ayari, Rakhashan Bani E' temad, Bahram Beyza'i, Abbas Kiarostami, Mohsen Makhmalbaf, Samira Makhmalbaf, Amir Nederi, Naser Taqva'I....
Si Abbas Kiarostami et Mohsen Makhmalbaf ont émergé, au plan international, comme des figures majeures du cinéma iranien, tout un pan de cette cinématographie reste en grande partie méconnu. Le panorama établi avec les Cahiers du Cinéma comble cette lacune en proposant une trentaine de films inédits ou inconnus d'auteurs importants et de jeunes cinéastes dont la renommée n'a pas encore dépassé les frontières de leur pays.