Martha Graham
Frontier / Heretic / Lamentation...
Chorégraphies et costumes de Martha Graham
Frontier (1935)
Musique, Louis Horst
Lumière, Jean Rosenthal
Heretic (1929)
Arrangement musical, Charles de Sivry
Lumière, Beverly Emmons
Lamentation (1930)
Musique, Zoltan Kodaly
Primitive Mysteries (1931)
Musique, Louis Horst
Lumière, Beverly Emmons
Satyric Festival Song (1932)
Musique, Imre Weisshaus
Lumière, David Finley
Sketches from Chronicle (1936)
Musique, Wallingford Riegger
Lumière, David Finley
Deep Song (1937)
Musique, Henry Cowell
Lumière, David Finley
Danseuses Elisabeth Auclair, Jennifer Binford, Terese Capucilli, Katherine Crockett, Christine Dakin, Erica Dankmeyer, Theresa Da Silva, Jennifer DePalo, Alyssa Dodson, Joyce Herring, Sandra Kaufmann, Nal Yu Kuo, Kristin Lödöen, Virginie Mécène, Miki Orihara, Alessandra Prosperi, Denise Vale, Fang-Yi Sheu.
Coréalisation Maison des Arts Créteil, Festival d'Automne à Paris
On l'appelait la Déesse. Disparue en 1992 à l'âge de 96 ans, Martha Graham figure, telle une légende, dans le XXe siècle. Flamboyante prêtresse de la danse moderne américaine, elle puise l'émotion, par-delà des formes, dans la mémoire ancestrale de l'être, dans ce corps «qui ne ment jamais». Comparée à Picasso ou Stravinski, cette créatrice, éprise de liberté, fonda en 1926 la Martha Graham Dance Company. L'importance de la respiration, la contraction et le relâchement à partir du ventre et les chutes du corps caractérisent la méthode gui porte son nom. En opposition avec les préjugés de la morale américaine de l'après crise de 1929, Martha Graham s'efforce désespérément de s'arracher à l'oppression de l'obscurité (Heretic), suggère la tragédie qui hante le corps (Lamentation), explore dans une évocation poétique et spirituelle les rituels des Indiens d' Amérique (Primitive Mysteries), s'élève contre l'impérialisme (Chronicle) ou dénonce la guerre civile en Espagne (Deep Song). Uniquement interprété par des femmes, ce programme propose de redécouvrir ces pièces majeures des années trente.