Luigi Nono
Caminantes…Ayacucho / Hay que Caminar, sonando...
Luigi Nono
Caminantes...Ayacucho
pour contralto, flûte basse, orgue, deux choeurs, orchestre en trois groupes et live-electronics
Texte de Giordano Bruno
No hay caminos, hay que carninar...Andrej Tarkovskij
pour sept groupes instrumentaux
"Hay que caminar", sonando,
pour deux violons
Première audition du cycle intégral
Susanne Otto, contralto
Dietmar Wiesner, flûte basse
David Alberman et Clio Gould, violon
Choeur de solistes de Freiburg
Direction André Richard
Ensemble vocal, Les Jeunes Solistes
Direction Rachid Safir
Orchestre Symphonique du Südwestrundfunk
Direction, Emilio Pomarico
Réalisation live-electronics Experimentalstudio de la Fondation Heinrich-Strobel du Südwestrundfunk Freiburg/André Richard
Coproduction Südwestrundfunk Freiburg, Cité de la Musique, Festival d'Automne à Paris,
Vénitien, élève de Gian-Francesco Malipiero et de Bruno Maderna, Luigi Nono (1924-1990), humaniste progressiste, fut de toutes les utopies. Son langage le définit clairement comme un représentant majeur de l'avant-garde postwebernienne et plus nettement encore, comme une personnalité très affirmée sur le plan idéologique, ce qui lui a valu une position singulière dans le panorama musical des années d'après-guerrre.
"Toutes mes oeuvres partent d'une stimulation humaine : un événement, une expérience vécue, un texte entre en contact avec mon instinct et avec ma conscience et exige de moi - en tant que musicien et en tant qu'être humain - de rendre témoignage". Ces titres font référence à une inscription que Nono lut un jour sur le mur d'un cloître de Tolède. " Caminantes, no hay caminos, hay que caminar". Vous qui marchez, il n'y a pas de chemin, il n'y a qu'à marcher.
Les trois compositions ultimes de Luigi Nono, rassemblées pour la première fois en un concert, révèlent l'absolu des silences ou des sons qui semblent naître du néant dans un temps suspendu.