Chen Shi-Zheng

Mudan Ting

Le Pavillon aux Pivoines

Archive 1999
Opéra
1/4

Mudan Ting
(Le pavillon aux pivoines)
Conception, mise en scène Chen Shi-Zheng
Intégrale en cinquante-cinq scènes
Livret de Tang Xianzu (1550-1616)
Notation musicale de Ye Tang (1792)
Décor, Huang Haiwei
Lumière, accessoires, Yi Liming
Costumes, Chen Shuyi
Avec Qian Yi dans le rôle de Du Liniang
et quarante acteurs, chanteurs et musiciens
Première traduction française, intégrale de Mudan Ting/Le Pavillon aux pivoines,de Tang Xianzu par André Lévy. (120 F)
Coédition MusicFalsa/ Festival d'Automne à Paris avec le concours du Centre National du Livre

Fin du XVlème siècle, premières années du siècle suivant... Le théâtre connaît un premier apogée, mêlant fantaisies et fresques historiques. Poétique, féérique, dramatique, cocasse, la scène se peuple de sages, de prêtres, de brigands, de politiques, de marchands, de barbares, de nourrices, de précepteurs, de jeunes amants, de spectres...C'est aussi le moment de la naissance de l'opéra. Nous ne sommes cependant ni dans l'Angleterre élisabéthaine de Shakespeare, ni à l'Académie de Mantoue, où Monteverdi crée l'Orfeo, mais dans la Chine de la dynastie Ming, où Tang Xianzu écrit Le Pavillon aux pivoines, l'année même de Beaucoup de bruit pour rien et de Henri V.
Le Pavillon aux pivoines est une épopée qui se déroule comme un immense rouleau de peinture sur soie, décrivant, à travers une centaine de personnages, tous les aspects de la société de son temps. Tang Xianzu a conçu un livret dont l'action se développe autour du personnage principal féminin Du Liniang (Belle Du). L'héroïne a seize ans au début de l'action qui commence en 1185 et s'achève trois ans plus tard, sous la dynastie Song. Elle rencontre dans un rêve Liu Mengmei - l'aime - le perd - meurt de mélancolie - va en enfer ; devenue esprit, elle erre sur terre pour rechercher ce jeune homme qui la ramènera à la vie...Le Lincoln Center Festival à New York et le Festival d'Automne à Paris associés au Théâtre de Caen et au Parc de la Villette, ont constitué une compagnie d'interprètes venus de Chine ou résidant aux Etats-Unis afin d'offrir pour la première fois en Occident la version intégrale de cet opéra, dans la vision personnelle et novatrice de Chen Shi-Zheng.

Dans le même lieu

La Villette
16 - 19 octobreoct.

Sorour Darabi, DEEPDAWN
Mille et Une Nuits

Danse
Réserver

Le chorégraphe iranien Sorour Darabi, résidant en France depuis 2013, dévoile son premier opéra, une performance déambulatoire qui donne la place aux voix marginalisées par les anciens mythes. Une pièce créée par et pour des corps engagés.

La Villette
6 - 8 novembrenov.

Carolina Bianchi, Cara de Cavalo
Trilogie Cadela Força I Chapitre I – A Noiva e o Boa Noite Cinderela

Théâtre
Réserver

Comme dans une descente aux enfers, Carolina Bianchi expose l’horreur inexprimable des violences sexistes, en plongeant dans un espace entre-deux où la mémoire est trouble. En mettant son corps en jeu, elle s’ancre dans l’histoire de la performance féministe, avec un regard critique, sur les pas de l’artiste Pippa Bacca.

La Villette
21 novembrenov. — 8 décembredéc.

Theo Mercier
Skinless

Performance
Réserver

Bâti sur un paysage de détritus, Skinless est un éden désenchanté mis en scène par le plasticien Théo Mercier. Dans ce panorama de la fin du monde aux dimensions XXL, un couple hors normes s’aime et se déchire sous la surveillance d’un tragique observateur.

La Villette
28 - 30 novembrenov.

Romeo Castellucci, Esa-Pekka Salonen, Gustav Mahler
Symphonie No. 2 “Résurrection”

Théâtre musical
Réserver

Mise en espace par Romeo Castellucci, la symphonie Résurrection de Gustav Mahler semble prendre toute sa grandeur tragique. Pour magnifier cette œuvre monumentale dirigée d’une main de maître par Esa-Pekka Salonen, le metteur en scène italien nous offre un funèbre « chant de la terre » dont on ne ressort pas indemne.

La Villette
12 - 14 décembredéc.

Marlene Monteiro Freitas, Ballet de l’Opéra de Lyon
Canine Jaunâtre 3

Danse
Réserver

Deux ans après le Portrait qui lui a été consacré au Festival d’Automne, Marlene Monteiro Freitas pirate le match : munis d’un unique dossard n°3, vingt-cinq virtuoses dérèglent le score, se mesurent au grotesque et plient le game. L’excentrique chorégraphe transmet au Ballet de l’Opéra de Lyon cette joute des temps hybrides, fresque carnavalesque où l’humain, l’animal et la machine tendent à se confondre.