Peter Sellars
I was looking at the ceiling and then I saw the sky
I Was Looking at the Ceiling and Then I Saw the Sky (Earthquake/Romance)
Mise en scène, Peter Sellars
Musique, John Adams
Livret, June Jordan
Direction musicaIe, Grant Gershon
Chorégraphie et mise en espace, Donald Byrd
Costumes, Dunya Ramicova
Lumières, James F. Ingalls
Son, François Bergeron
Réalisation scénique, I.C.U. Art, Venice, Californie
Chef d'orchestre, Mary Chun
Productrice, Diane J.Malecki
Avec Darius de Haas, Jerry Dixon, Kaitlin Hopkins, Michael Christopher Ness, Kennya J.Ramsey, Sophia Salguero, Welly Yang
Ils sont sept jeunes de moins de vingt cinq ans et ce sont, avant et après un tremblement de terre, leurs relations amoureuses qui entraînent l'action et révèlent les tensions intimes et sociales. Une immigrante latine illégale et un ancien chef de bande noir, une étudiante métisse travaillant dans un centre de planning familial et un prêtre baptiste noir, une journaliste de télévision et un policier blancs, un avocat d'origine asiatique. Un jour comme les autres, dans un quartier ordinaire, leurs vies se croisent lorsque l'un d'eux, l'ex-délinquant, est arrêté pour un vol de bouteilles de bière. A la différence de Nixon in China et de The Death of Klinghoffer, les précédents opéras de John Adams, catégorie "musique savante", I was looking est structuré comme une suite d'une vingtaine de chansons de style"musique pop", indépendantes les unes des autres. Avec comme modèle le Gershwin de Porgy and Bess et le Bernstein de West Side Story, John Adams a écrit, pour un octuor présent dans la fosse (guitare électrique, synthétiseur et percussions), une partition qui parcourt le champ musical américain, du gospel au rap en passant par toute l'histoire du jazz.
Dans le même lieu
Soa Ratsifandrihana Fampitaha, fampita, fampitàna
Engageant les corps dans une oralité contemporaine, Soa Ratsifandrihana, le guitariste Joël Rabesolo et les performeuses et performeurs Audrey Mérilus et Stanley Ollivier se nourrissent de leurs récits diasporiques et de leurs origines pour raconter une histoire qu’ils auraient aimé entendre ou voir. Fampitaha, fampita, fampitàna – trois mots malgaches signifiant comparaison, transmission et rivalité – forment des déclinaisons dans lesquelles les interprètes glissent d’un état à l’autre et semblent suivre un mouvement en perpétuelle métamorphose.
Jeanne Balibar Les Historiennes
Trois femmes ressurgissent du passé grâce à trois historiennes contemporaines qui les ressuscitent en trois récits, dont s’empare l’actrice Jeanne Balibar pour en proposer une lecture jouée. Quatre femmes d’aujourd’hui posent un regard particulièrement éloquent et incisif sur trois destinées féminines emblématiques.
Nacera Belaza La Nuée
Reconnue pour ses chorégraphies minimalistes et envoûtantes, Nacera Belaza poursuit son exploration du cercle et du rythme initiée avec Le Cercle (2019) et L’Onde (2021), pièces marqueurs de son langage chorégraphique. Après une première étape de création à Bruxelles en mai 2024, la chorégraphe prolonge le processus de création de La Nuée en invitant dix nouveaux interprètes au plateau.
Stefan Kaegi (Rimini Protokoll) Ceci n’est pas une ambassade (Made in Taiwan)
C’est à Taïwan que nous embarque le metteur en scène voyageur de Rimini Protokoll, Stefan Kaegi, avec trois performeurs natifs et résidents de l’île. Dans ce spectacle où l’action filmée en direct nous entraîne dans les méandres d’un décor miniature, la fiction pointe une réalité géopolitique ubuesque.
Rosana Cade, Ivor MacAskill The Making of Pinocchio
Investissant, pour le théâtre, le territoire peu exploré de l’affection queer, le duo Cade MacAskill part du conte de Collodi pour raconter la transition de genre et ses répercussions dans le couple. The Making of Pinocchio apparaît comme un manifeste burlesque pour les formes en construction.
Joël Pommerat Marius
Ce spectacle, inspiré de l’œuvre de Marcel Pagnol, explore le thème de l’évasion. Certains des comédiens ont découvert le théâtre à la maison centrale d’Arles. Marius offre une occasion unique de découvrir une dimension peu connue mais cruciale de l’art de Joël Pommerat.