Sigmar Polke

"...Depuis le début des années 80, l'oeuvre de Polke est devenu le territoire des expérimentations picturales les plus corrosives et les plus hallucinantes. A la peinture traditionnelle, aux laques, aux pigments purs, s'ajoutent et se greffent d'effarantes mixtures à base d'aluminium, de fer, de potassium, de manganèse, d'argent, de zinc, de baryum, de nickel...
Polke prend un malin plaisir à mélanger la thérébentine, l'alcool, le méthanol mais aussi le noir de fumée ou la cire à cacheter aux laques les plus décapantes. Ce n'est pas une métaphore. Le monde de Polke est bien celui de la causticité, un monde qui corrode les matières autant que les idées."

Bernard Marcadé in catalogue de l'exposition.